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Secteur forestier : Victimes d’un moratoire, exportateurs et exploitants de bois expriment leur ras-le-bol

Togo - Societe
Juin 2016. Une décision du Conseil des ministres interdit pour une période de dix (10) ans l’exploitation, l’importation et la réexportation des madriers de ptérocarpus érinaceus (faux teck) au Togo. Une pilule difficile à avaler côté exploitants vu les engagements à honorer auprès des institutions financières, des propriétaires des entrepôts et des clients. Face à la presse ce mardi, ces exploitants crient à qui veut l’entendre.
La rencontre avait porté sur la thématique « la crise socio-économique et ses conséquences que connaissent les transitaires, importateurs, réexportateurs et exportateurs des madriers de ptérocarpus érinaceus (faux teck) au Togo : résultats des négociations et perspectives d’avenir », une initiative de plusieurs syndicats, notamment le Syndicat des Travailleurs Revendeurs et Exportateurs de Bois et Activités Connexes au Togo (SYTREBACT), le Syndicat Autonome des Reboiseurs Importateurs et Exportateurs des Produits Forestiers au Togo (SARIEF) et le Syndicat des Exploitant de Bois et Blanches du Togo (SEBOPLAT), trois (3) Organisations syndicales qui animent les activités de la filière bois sauvages et le secteur forestier au Togo.

Elle vise à demander au gouvernement la reprise des négociations entamées depuis 2016 pour la restitution des produits en stocks avant le moratoire, solliciter l’appui de la Coordination Centrale des Syndicats du Togo (CCST) pour qu’elle puisse porter leur voix auprès des autorités, les accompagner dans les négociations jusqu’à la satisfaction de leur demande.

Cette crise dans la filière bois et le secteur forestier n’est pas sans conséquences du côté des exploitants.

« Nous avons enregistré des cas de maladies suivis de morts. Les gens étant à court de moyens de pouvoir se payer les soins, nous avons enregistré des divorces au niveau de certains couples, en bref notre condition de vie ne répond plus au minimum même souhaité par nos textes, nous avons perdu notre crédibilité auprès des institutions financières, nous avons au quotidien les menaces de ceux qui nous ont prêté les parcs où sont gardés ces produits. Mais nous n’avons pas le droit de toucher à ces produits derrière le gouvernement », a martelé Richard Kodjo Dansou, Secrétaire Général du SYTREBACT, porte-parole des trois Organisations Syndicales.

Des séries de rencontres avec les émissaires du gouvernement, les ministres Yark Damehame, André Johnson, Ninsao Gnofam, sont restées infructueuses. Un comité de travail annoncé pour plancher sur le sujet peine à voir le jour.

Edem (Stagiaire)