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La presse congolaise à fond sur la condamnation du général Mokoko

République du Congo - Societe
La condamnation à vingt ans de prison du, général Jean Marie Michel Mokoko et ses co-accusés le 11 mai dernier par la Cour d’appel de Brazzaville, après quatre jours de procès, fait les choux gras de la presse congolaise parus ce lundi.
« Justice ;vingt de prison pour Jean Marie Michel Mokoko et ses co-accusés », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville qui écrit qu’« au terme d’un procès ouvert le 7 mai, la Cour d’appel de Brazzaville a requis une peine de vingt ans d’emprisonnement ferme contre le général Jean Marie Michel Mokoko et ses co-accusés, dont six Français et un Congolais, jugés par contumace».

Sous le titre « Jean Marie Michel Mokoko ou l’enfantillage politico- diplomatique », l’hebdomadaire Polélé-Polélé écrit : « la ruse de Jean marie Michel Mokoko (son mutisme pendant le procès) s’est transformée ce 11 mai 2018, en remords à l’annonce de sa sentence, au terme de quatre jours de procès. »

Le confrère d’ajouter : « Dans les yeux de l’accusé Mokoko peut se lire le retour à la réalité, après avoir usé du mutisme 4 jours, aux fins de bloquer le bon déroulement du procès ».

« Procès de Jean Marie Michel Mokoko : les leçons à tirer », affiche Le Patriote’’ avant de faire ce développement : « au terme de quatre jours de comparution publique de l’accusé principal, le parquet général a requis une peine supérieure à 15 ans pour le général Mokoko et à 20 ans pour ses sept co-accusés en fuite…Ils ont tous été reconnus coupables d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et détention illégale d’arme de guerre. Il ne pouvait en être autrement au regard des charges retenues contre l’accusé et son mutisme observé durant le déroulement du procès. »

Insistant sur l’assourdissant silence de l’accusé, Sel-Piment écrit : « ni la projection de la vidéo qui dévoile son plan visant à la déstabilisation des institutions de la Républiques ni la présentation des armes et munitions de guerre récupérées à son domicile ne l’ont sorti du silence ».

Quoi qu’il en soit, note l’hebdomadaire Epanza Makita, « les Congolais sont restés sur leur faim à l’issue du procès de Jean Marie Michel Mokoko et autres suite à leur stratégie de rien dire devant la barre (…) le silence a souvent été une stratégie suicidaire parce qu’il tue même tous les moyens de défense (…) personne ne pouvait penser que la ligne de défense des avocats du général Mokoko ne serait que le silence à la barre. »