Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 4:00:23 PM Mercredi, 24 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


L’actualité économique se paie la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la campagne de boycott et les excuses du Chef de gouvernement, aux implications de la hausse des prix des produits de grande consommation, le rapport sur les prix des carburants et à la question palestinienne.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani a présenté publiquement des excuses aux citoyens pour les déclarations, jugées offensantes, de certains membres de son équipe. Il a dit regretter certains abus de langage des ministres. El Othmani a, de même, appelé à la réconciliation les citoyens qui ont suivi la campagne de boycott, lancée sur les réseaux sociaux, de trois marques de produits de grande consommation.

Le chef du gouvernement, ajoute la publication, s’est longuement attardé sur cette campagne de boycott lors de son passage, mardi, devant la Chambre des conseillers, dans le cadre de la séance mensuelle de questions de politique générale. Tout en insistant sur la légitimité populaire de son gouvernement, il a surtout affirmé avoir suivi avec grand intérêt cette campagne, depuis le début. Il reste toujours, a-t-il déclaré, à l’écoute des citoyens.

Ainsi, a affirmé El Othmani, «contrairement à certaines allégations», le gouvernement n'a jamais été contre le citoyen. Il demeure, au contraire, attaché à «la défense des intérêts de l’ensemble des citoyens, toutes catégories confondues, ainsi qu'à ceux de l’économie nationale, en tant que gouvernement responsable et émanant de la volonté populaire». C’est ainsi, a-t-il précisé, que l’Exécutif doit, en même temps, veiller sur les droits du citoyen et préserver sa dignité, qu'il soit consommateur, commerçant ou salarié, préserver le pouvoir d’achat des ménages, garantir la liberté de l'investissement, assurer des conditions favorables à la production et encourager les entreprises.

+Al Akhbar+ écrit que le chef du gouvernement a tenu à rassurer les citoyens lors de ce passage devant le Parlement. Le gouvernement, a-t-il expliqué, veille quotidiennement à protéger le consommateur. Il prend les mesures nécessaires pour «contrer les pratiques illégales pouvant entraver l’approvisionnement des marchés et la qualité des produits, ou entraîner des hausses des prix», rapporte le journal.

C’est ainsi, ajoute le quotidien, que le chef du gouvernement a annoncé la création d'une commission chargée de l'examen des prix des produits les plus commercialisés et les plus demandés sur le marché. Sa mission sera de suivre l’évolution des prix et de proposer des solutions à même d'alléger la pression sur le pouvoir d'achat des ménages.

En attendant la mise sur pied de cette commission, El Othmani appelle déjà les producteurs de produits de forte consommation, les distributeurs et les commerçants, à prendre des initiatives à même de contribuer à la baisse des prix et de la pression sur le panier des ménages.

+L’Économiste+ revient sur la hausse des prix de certains produits de grande consommation. Le quotidien critique le gouvernement pour son discours sur le contrôle des prix, qui, selon lui, reste « contreproductif », « antiéconomique » et « inefficace ».

Toutefois, le respect du principe de la liberté des prix « ne dédouane en aucun cas l’État de ses responsabilités », qui consistent à « assurer un cadre macro et microéconomique qui soit favorable à la création d’entreprises et à leur développement », et « qui puisse conduire aussi à plus de liberté de choix et de prix », relève-t-il.

Au sujet du rapport parlementaire sur les prix des carburants, le même journal que la Commission des finances de la Chambre des représentants conteste les chiffres des marges réalisées par les sociétés de distribution des carburants depuis la libéralisation.

La publication indique que la question divise au sein même de la majorité. Il cite, à ce propos, des membres des partis politiques du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et du Mouvement Populaire (MP) qui estiment «que le rapport ne fait pas référence aux marges», puisqu'elles n’ont tout simplement pas pu être «fixées». Selon les mêmes sources, le véritable bénéficiaire de la libéralisation est l’Etat, qui a engrangé 35 milliards de dirhams. Autre son de cloche au sein du PJD, qui pense que «le secteur a augmenté ses marges bénéficiaires» en dépit de la baisse, à l'époque, du cours du baril de pétrole.

D'après le journal, la majorité demande «la création d’un instrument permettant au gouvernement d’intervenir, en fixant un plafond des prix». La Belgique est prise pour exemple, puisqu’elle «fixe le prix des carburants tout en permettant à la concurrence de s’opérer à l’intérieur de cette fourchette». Le quotidien assure que le ministère travaille justement sur le modèle belge. «Un draft pourrait être prêt la semaine prochaine». Le retour aux prix plafonnés des carburants est donc enclenché.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que le peuple palestinien a besoin aujourd’hui de « mesures concrètes » qui puissent réellement « stopper les tueries à l’encontre de manifestants pacifiques ».

Le quotidien souhaite que la réunion des ministres des affaires étrangères des États membres de la Ligue arabe, ce jeudi, puisse « participer à mettre un terme dans les plus brefs délais à des exactions commises par des soldats armés jusqu’aux dents » contre des hommes, des femmes et des enfants.

Il est donc temps pour que tous les pays, et pas seulement les Arabes et les musulmans, se rangent du côté d’ « une cause juste », celle d’un peuple palestinien aspirant tout simplement à vivre en paix dans un État, estime-t-il.