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Mathias Adékpoé : « Dans les jours à venir, nous allons cesser les activités au Port autonome de Lomé … »

Togo - Societe
Le bras de fer entre l’Union professionnelle des agréés en douane (UPRAD) et les transitaires non agréés se poursuit. Ces derniers annoncent, très prochainement, des jours mouvementés au Port Autonome de Lomé (PAL).
Les transitaires non agréés désapprouvent toujours le Projet Meris mis en place par l’UPRAD. Pour eux, ce « système de tracking » censé contrôler le convoyage des véhicules depuis le PAL vers les pays de l’hinterland (Burkina-Faso, Niger, Mali et autres) est inefficace et présente beaucoup de lacunes.

«Le premier constat est le problème de connexion au niveau des banques. La deuxième chose est la lenteur dans la prestation de service au niveau de MERIS. Il faut passer 3 à 4 heures de temps pour obtenir le stripeur. Les voitures vont passer encore du temps pour obtenir la plaque provisoire avant de partir pour le terminal du Sahel à Zongo où elles vont encore passer du temps. C’est trop ! C’est pourquoi nous avons jugé de libérer les clients et de sortir les voitures sans suivre le nouveau processus parce que MERIS fait traîner les choses de nouveau », a indiqué Mathias Adékpoé, Porte-parole des transitaires non agréés au PAL.

Ces transitaires estiment que ce sont les frais supplémentaires de 10 000 FCFA que ce projet engendre sur les opérations qui pose problème. Et qu’il faille diminuer voire supprimer complètement cette nouvelle augmentation qui donne la migraine aux clients. Pour attirer l'attention des autorités compétentes sur la situation, ils annoncent, très prochainement, des jours mouvementés au PAL.

« Dans les jours à venir, si les choses perdurent, nous allons cesser les activités pour qu’on s’entende mieux. Ces mouvements d’humeur font fuir les clients et ça ne nous arrange pas, mais on n’a pas le choix. Pour sauver l’économie, il va falloir que nous fassions une cessation pour diminuer les frais pour qu’il n’y ait plus d’augmentation et sur ce, les clients peuvent toutefois revenir dans le pays », a fait savoir Mathias Adékpoé.

Cela fait quelques semaines que les transitaires non agréés désapprouvent le projet Meris. Le 07 mai dernier, ils ont observé une journée de grève. Ce qui a vraiment paralysé les activités au Port de Lomé, poumon de l'économie togolaise. Il urge que les autorités compétentes prennent des mesures idoines devant calmer les ardeurs de ces transitaires visiblement en colère.