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Revue de presse du 14 mai 2018

Togo -
La crise sociopolitique du Togo défraye toujours les chroniques.
Le bi-hebdo Le Correcteur de ce 14 mai 2018 revient sur l’obsession de Faure Gnassingbé à s’éterniser au pouvoir. « Faure, une déception pour le Togo et l’Afrique : Etat de siège, bastonnades, séquestrations et violences militaires pour imposer sa présidence à vie », titre le journal à sa une.

« Les scènes paraissent surréalistes sur toute l’étendue du territoire et c’est malheureusement le quotidien des Togolais. Depuis neuf mois, le Togo a fait de sérieux recul en matière des droits de l’homme et de libertés publiques. Face à la mobilisation des populations pour exiger les réformes en occurrence le retour à la Constitution de 1992, l’amélioration du cadre électoral, le vote de la diaspora, le pouvoir a, peu à peu, renoué avec son caractère liberticide et dictatorial », écrit le bi-hebdo.

« Aujourd’hui, Faure Gnassingbé, de par ses agissements, est une grosse déception en Afrique surtout de l’espace CEDEAO. Si les manifestations ne sont pas réprimées dans le sang, elles sont interdites de façon déguisée par le changement des itinéraires. Combien de temps vont durer encore ces scènes insupportables au 21em siècle avancé ? A cette à l’allure avec des populations excédées par ces violences gratuites, le Togo est bien sur des braises ardentes et finalement tout peut arriver si Faure Gnassingbé n’intègre pas le changement et l’alternance dans sa gouvernance soporifique », avertit le journal du confrère Honoré Adontui.


« Crise politique, élection en vue… : Les militaires retraités de 2017 rappelés, les non-dits d’une décision surprise… Urgence d’une intervention militaire de la CEDEAO au Togo», affiche le quotidien privé Liberté ce lundi matin, à sa une. Le journal de Médard Amétépé illustre l’article avec une caricature révélatrice.

« Tout au long de la crise politique connue par le Togo depuis le mois d’août 2017, le pouvoir a essayé toutes les stratégies possibles, y compris des mesures jamais révélées publiquement. C’est le cas du rappel discret des militaires retraités de 2017, alors même que le pays n’est pas en guerre. Lorsqu’on considère les enjeux politiques futures dont l’organisation des élections, il faut se rendre à l’évidence que cette mesure cache des intentions obscures du pouvoir… », analyse l’auteur de l’article.

Et de poursuivre : « Une chose est certaine, il y a des choses qui se cachent derrière ce rappel des militaires retraités, visiblement pour une mission conjoncturelle de six mois. Et de toute vraisemblance, en lien avec les élections que Faure Gnassingbé tient à précipiter. Avec cet état d’esprit du pouvoir, il urge que des mesures urgentes soient prises par des instances communautaires de la CEDEAO pour prévenir tout remake des violences de 2005 qui ont coûté la vie à un millier de Togolais ».

Le Combat du Peuple dans sa parution N°996 du 14 mai 2018 tance les leaders de la Coalition des 14. « Le Togo à la croisée des chemins, L’astuce du dialogue : La coalition, ministère de la parole et de la manipulation », titre le journal de Lucien Djossou Messan.

« L’opposition togolaise, aujourd’hui prise en otage par la coalition des 14 partis, tourne à vide. La coalition elle-même est devenue un ministère de la parole et de la manipulation. Depuis le 19 août 2017, le mot alternance a été galvaudé sous toutes les coutures. On voulait la démission du président Faure Gnassingbé. On a fini par se rendre à l’évidence pour mieux se pourvoir en exigeant son renoncement à se présenter en 2020.

Et pour atteindre cette finalité, l’opposition a accepté d’aller au dialogue. C’est là que se situe l’astuce. Se servir du dialogue pour contraindre Faure à faire ce qui parait impossible à obtenir par les urnes. C’est suicidaire fondamentalement incohérent et inconséquent puisque le rapport de forces n’est pas en faveur de la coalition », analyse l’auteur de l’article.



A. Godfrey