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Revue de presse du mercredi 09 mai 2018

Togo -
La question d’organisation des élections cette année au Togo fait la Une des journaux parvenus ce mercredi matin à notre rédaction.
« Organisation des élections : Le pouvoir cherche désespérément prétexte pour foncer, l’opposition parle transition politique avec les ambassadeurs », affiche le quotidien privé Liberté à sa Une.

« Faure Gnassingbé et son régime n’ont qu’une obsession actuellement, organiser les élections envisagées et court-circuiter l’opposition et le dialogue. Et le moment est à la recherche des arguments pouvant légitimer le passage en force. (…) Mais la complexité de l’équation pour le pouvoir réside dans le fait que la Coalition de l’opposition ne prête pas le flanc à ses calculs secrets. (…) L’opposition togolaise recourt toujours à la rue et ne pense que poursuite du dialogue, compromis politique, transition jusqu’en 2020. C’est cette solution qu’elle a réitérée aux ambassadeurs du groupe des 5 aux allures de menaces le jeudi passé où une délégation était allée à leur rencontre », lit-on dans le journal.

L’hebdomadaire La Manchette dans sa parution N° 016 du mercredi 09 mai 2018 revient également sur la question des élections au Togo et titre dans ses colonnes: « Référendum sous les bottes des patrons, Faure : Cahier du scrutin rouge de l’Empereur ».

« Suffisance, arrogance, insouciance ou mépris vis-à-vis d’un peuple assoiffé de libertés et de démocratie. C’est le relevé saisissant d’un régime de père en fils passé maitre incontestable et incontesté des élections truquées et ensanglantées, sous la bénédiction d’une soldatesque qui lui consacre la victoire en usant des armes. Depuis le soulèvement du peuple togolais, le 05 octobre 90 qui a permis la restauration du pluralisme politique ou du multipartisme au Togo, après 23 années de dictature d’Eyadema, la liste du hold-up électoral est à passer en écriture au pluriel. Car bientôt, le énième hold-up sera annoncé sous le sourire flagellant du soutien militaire arme au poing », analyse l’auteur de l’article.

Et de poursuivre : « Aujourd’hui, la situation nécessite un plan d’urgence, car lorsqu’on connait le déroulement de l’histoire dans une République tronquée, violée où une minorité armée impose sa signature par le sang (…), il urge de décourager le régime Gnassingbé qui veut maintenir le peuple dans le déni d’humanité qu’il a imposé et l’obliger à demeurer dans la souffrance à travers des procédés totalement incongrus. Le Togo est au bord du précipice. S’activer véritablement à le sauver avant que tout ne bascule, ce sera pour tous tout bénéfice. L’histoire de la nation en retiendra ».

« Polémique autour des délais légaux au Togo : Faire face aux enjeux électoraux pour éviter un vide juridique », titre l’hebdomadaire Le Dialogue.

Selon le journal, « les critiques continuent de plus belle au sujet des délais légaux » évoqués par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, lors de son dernier discours à la nation. « A l’allure où vont les débats ces derniers temps dans le giron politique, on se demande s’il faut abandonner ces délais pour faire plaisir à ceux qui pensent arracher le pouvoir par la rue. (…) Au-delà de ces délais légaux, on parlera d’un vide juridique. (…) Aujourd’hui, certes, nul n’a aucune idée sur la date de la reprise des pourparlers inter-togolais enclenchés le 15 février 2018 », indique le journal.

« Ainsi, si le Président de la République rappelle que les délais légaux seront tenus cette année, il n’y a pas matière à polémiquer. Le Togo est un pays souverain et démocratique qui dispose d’une constitution (...). Le dialogue ne saurait avoir une force devant une institution de la République. Le G14 a intérêt à prendre le train en marche que de rester dans des postures qui ne feront nullement avancer les choses. Il faut plutôt faire face aux enjeux électoraux pour éviter un vide juridique », écrit l'hebdomadaire.

A. Godfrey