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Politique et social dominent la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Le discours prononcé par le roi Mohammed VI, lors du premier Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat et du Fonds Bleu du bassin du Congo, la célébration du 1er mai, l'action du gouvernement et le boycott de certains produits de consommation courante sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+Akhbar Al Yaoum+ écrit que le Maroc répond toujours présent à l’appel de l’Afrique et des Africains par une vision stratégique et une action efficiente. Ainsi, le roi Mohammed VI s’est rendu à Brazzaville pour prendre part au premier Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat et du Fonds Bleu du bassin du Congo et apporter sa pierre à l’édifice du développement du continent en signant, en personne, le protocole de création de ce Fonds.

«Notre réunion, aujourd’hui, sonne comme une urgence pour tous. Elle est capitale pour notre continent, elle l’est également pour l’humanité tout entière, car elle est l’expression d’une prise de conscience collective des effets dévastateurs du réchauffement climatique sur la planète», a souligné le roi Mohammed VI, cité par la publication.

Un plaidoyer royal en faveur, donc, du développement écologique du continent africain, souligne le quotidien. «Comment admettre en effet que, dans un continent qui dispose de 5.000 milliards de mètres cubes d’eau dans ses nappes phréatiques, 320 millions d’Africaines et d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable», s'est d'ailleurs interrogé le roi Mohammed VI qui, après avoir dressé ce constat, a tracé une feuille de route pour promouvoir le continent.

«L’engagement du roi de l’Afrique», titre pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+. «Nous avons une responsabilité collective, la préservation de la biodiversité africaine. L’appauvrissement de ce patrimoine, qui nous est commun, engendre de lourdes conséquences sur la vie quotidienne des populations et nuit au développement socioéconomique des communautés qui en dépendent», a déclaré le roi Mohammed VI.

Et d’ajouter que «le Royaume du Maroc œuvrera sans relâche, et avec détermination, pour la concrétisation des grands projets structurants de notre continent». Ainsi, estime le souverain, «le défi écologique ne doit plus être perçu comme une menace, mais comme une priorité. C’est le sens de notre engagement commun aujourd’hui, un engagement placé sous les principes de la responsabilité partagée et de la solidarité panafricaine».

Abordant la Journée internationale des travailleurs, +Bayane Al Yaoum+ affirme que le 1er mai de cette année intervient dans un contexte national et international difficile, notamment pour plusieurs catégories sociales confrontées à des conditions intolérables.

Il souligne l’importance majeure de renforcer les entreprises et le tissu économique national, de stimuler les investissements, mais également de voir les travailleurs ressentir l’effet de cette richesse créée par les entreprises sur leur situation, estimant capital de satisfaire les revendications des syndicats crédibles.

+Rissalat Al Oumma+ appelle le gouvernement et les syndicats à renforcer le dialogue, pour ainsi consolider la paix sociale.

Le journal souligne la nécessité de faire preuve de flexibilité et de développer les outils du débat et de la négociation, afin de surmonter les désaccords et atteindre autant que possible les objectifs souhaités.

+Al Alam+ estime qu’une année après son installation, le gouvernement a trahi ses promesses et s’est contenté de se gargariser dans les beaux discours.

Selon le journal, l’effet que doivent produire les politiques du gouvernement est très lent et inefficace, puisque l’exécutif a évité d’entreprendre les grands dossiers en se contentant d’annoncer les intentions.

+L’Opinion+ revient sur la campagne de boycott, qui sévit depuis une dizaine de jours et qui vise trois marques de grande consommation. Pour la publication, ce qui est important, ce n’est pas de savoir qui est l’instigateur du boycott, mais plutôt de saisir le message, de prendre les décisions ponctuelles qui s’imposent et de mettre en place une véritable politique économique et sociale qui soit à même de réduire les souffrances des citoyens face à la cherté de la vie et de réhabiliter la classe moyenne, qui a subi "les affres d'une politique gouvernementale sans imagination".