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Politique, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Le déploiement des Forces armées royales dans le Sud du Royaume, le secteur du tourisme et le système de la santé sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mercredi.
+Al Massae+ nous apprend que les Forces armées royales ont procédé, ces derniers jours, au déploiement d’un important arsenal terrestre et de surveillance aérienne dans toute la partie sud du pays. Un déploiement qui a eu pour effet immédiat d’obliger des éléments du Polisario, notamment ceux qui se trouvaient dans la zone de Mahbès, à se retirer illico vers les camps de Lahmada.

Selon la publication, des ordres auraient été donnés par les commandants des différentes régions et des corps des FAR en vue d’envoyer, à partir des grandes villes du royaume, des unités spéciales chargées de veiller sur la proximité des zones démilitarisées du Sahara marocain. Ainsi, à titre d’exemple, un bataillon de blindés a fait mouvement à partir de Ouarzazate vers la ville de Zag, pour être le plus près possible de la zone de Mahbès.

Ce déploiement des FAR s’est fait vers des zones précises, en fonction des données transmises par les satellites marocains ayant observé les emplacements et les mouvements de l’ennemi. D’ailleurs, les images les plus récentes prises par satellite et les drones des FAR confirment un retrait des éléments du Polisario qui ont reflué du territoire marocain, situé derrière le mur de sécurité, vers le territoire algérien.

Malgré ce retrait, toutes les unités des FAR opérant sous les ordres du nouveau Commandement militaire de la zone sud, de même que la base militaire de Meknès, ont reçu les strictes consignes de rester en alerte maximale pour faire face à toute nouvelle provocation du Polisario.

+L'Economiste+ aborde le secteur du tourisme. L’éditorialiste affirme qu’après avoir mal commencé, l’année 2017 s’est bien terminée sur le plan du tourisme, avec une progression des entrées nettement supérieures à la moyenne mondiale.

Mais on n’a pas toujours retrouvé le taux d’occupation de 2014 par exemple dans presque toutes les catégories de logement, déplore-t-il.

Par-dessus le marché, le Maroc s'est trouvé dans un contexte inattendu où des destinations comme l’Espagne et la Grèce ont été capables d’offrir des services plus professionnels à des couts inférieurs parce qu’elles étaient en crise sévère, relève-t-il, estimant que la résilience de 2017 "encourage à retisser une stratégie".

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la situation du système de la santé. Commentant les propos du ministre de la Santé, qui avait affirmé que sans Ramed, le Maroc n’en serait pas aujourd’hui à un taux de couverture médicale proche des 60% et que le Royaume atteindra les 90% de couverture médicale d’ici 2021, l’éditorialiste juge que "généraliser la carte de Ramed est une chose et donner un accès effectif aux soins de santé en est une autre".