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Religion, justice et politique se bousculent à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè reçus à APA, ce mardi matin, traitent entre autres sujets, de la politique et du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la célébration de la fête de Pacques, deux jours plus tôt.
«Pacques 2018: La messe célébrée sous haute sécurité», arbore en manchette le quotidien privé Le Pays qui fait observer que les évêques du Burkina Faso sont pour un «réarmement moral et citoyen».

A propos de cette célébration, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre : «Veillée pascale: Les chrétiens invités à la renaissance».

De son côté, le quotidien national Sidwaya affiche : «Pacques: les brebis communient dans la fraternité», soulignant que le 1er avril dernier, «les chrétiens évangéliques ont célébré la Pacques».

Le même journal évoque le procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, sous le titre: «Procès du putsch: le déballage à partir du 6 avril».

Selon le journal, les audiences des 30 et 31 mars 2018 du procès du putsch manqué ont permis d’aborder les dernières questions de forme, ouvrant ainsi la voie à l’audition des accusés à partir du vendredi 6 avril prochain.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «plus d’un mois après le début (le 27 février dernier) du procès du putsch manqué de mi-septembre 2015, l’on va enfin rentrer dans le vif du sujet, à savoir, l’audition des accusés».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informe que les avocats Me Halidou Ouédraogo et Me Issaka Zampaligré se déportent.

A en croire le confrère, le président du Tribunal Seidou Ouédraogo a lu, lors de l’audience de samedi matin, deux lettres de départ déposées par les avocats de l’ex-bâtonnier Mamadou Traoré.

«Les deux conseils y annoncent leur déport. Les motifs: Me Zampaligré n’est d’accord avec la procédure en cours et Me Halidou a des divergences avec son client», écrit L’Observateur Paalga.

Quant à Le Quotidien, il donne la parole à l’homme politique Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) qui à propos du procès en cours, estime que «tous ceux dont la présence est requise pour la manifestation de la vérité doivent être présents car nul n’est au-dessus de la loi».

Le Pays mentionne à sa Une: «Rentrée politique du PITJ: Quand Soumane Touré vole dans les plumes du pouvoir et des autorités religieuses et coutumières».

La sortie de l’homme politique constitue la manchette de L’Observateur Paalga qui affiche: «A boulets rouges sur Roch (le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, Ndlr) et le Moro (Mogho Naaba Baongo, Chef coutumier de l’ethnie majoritaire au Burkina): c’est du Soumane !».

Les journaux ont également commenté le décès de Winnie Mandela, hier lundi. Ainsi, Sidwaya se contente de titrer: «Winnie Mandela est décédée».

Aujourd’hui au Faso titre: «La pasionaria de la nation arc-en-ciel entre dans l’histoire», là où L’Observateur Paalga laisse lire «les deux faces de Winnie».