Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 8:13:23 PM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

revue-de-presse-du-3-avril-2018

Revue de presse du 3 avril 2018

Togo -
Le dialogue suspendu, le processus électoral en roue libre. Si les pourparlers entre la mouvance présidentielle et la coalition des 14 sont suspendus, le processus électoral, lui, continue selon les médias.
« Mauvais foi portée au pinacle : La combine électorale s’installe à « Togo 2000 », titre L’Indépendant Express.

Selon cet hebdomadaire, bien que le gouvernement togolais ait promis suspendre les préparatifs des joutes électorales, « le pouvoir RPT/UNIR ouvre un nouveau front en poursuivant allègrement le processus électoral ».

L’auteur précise que « c’est la société belge ZETES qui a d’ores et déjà installé son avatar au Togo pour la lugubre mission qui se charge de la forfaiture électorale en vue ».

A l’en croire, « elle va jusqu’à préfinancer le reconditionnement des kits électoraux sans aucun doute au service du pouvoir antidémocratique. Les combines se déroulent depuis quelques jours à Togo 2000 ».

Liberté de son côté, sur le même sujet, titre : « Malgré l’engagement d’arrêter le processus : Faure Gnassingbé couillonne le Facilitateur et continue la préparation unilatérale des élections ».

En effet, souligne ce quotidien privé, « la préparation unilatérale du processus électoral est l’une des actions du pouvoir qui a récemment suscité le courroux de la Coalition de l’opposition et failli faire rompre le fil du dialogue ».

« Mais le Facilitateur a réussi à faire prendre au pouvoir l’engagement de surseoir au processus électoral, en entendant l’aboutissement des discussions. Mais malgré cela, Faure Gnassingbé et le gouvernement poursuivent allégrement la préparation unilatérale des élections, couillonnant fort bien le Facilitateur et compromettant même l’issue du dialogue », ajoute-t-il.

Cette parution se demande s’il vaut « encore la peine de poursuivre le dialogue si les petits engagements préliminaires pris ne peuvent pas être respectés ».

Et de conclure sur un ton de pessimisme : « C’est évident que la mise en œuvre d’un éventuel accord qui viendrait à être signé au forceps n’est pas garantie. Ce dialogue apparaît visiblement comme… une perte de temps ».

A.H.