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Revue de presse du vendredi 30 mars 2018

Togo -
Divers sujets sont traités dans les journaux parus ce vendredi.
« Gouvernance : Faure Gnassingbé ou la priorisation de l’accessoire », titre le quotidien LBERTE. « C’est une lapalissade, le Togo sous Faure Gnassingbé s’est fait une réputation de République de bizarreries. Et chaque jour que le bon Dieu fait, l’« homme simple » confirme ce statut par sa gouvernance bien particulière. Sous les cieux normaux et avec des dirigeants qui ont le sens de la responsabilité, la satisfaction des urgences requiert l’attention. Mais ici 228, c’est à un schéma contraire que l’on assiste. C’est l’accessoire qui est privilégié. Pendant ce temps, l’utile est relégué aux oubliettes », indique l’auteur de l’article.

L’hebdomadaire LE CANARD INDEPENDANT s’intéresse une fois encore à la crise politique et titre : « Crise politique : Une transition sans Faure est-elle possible ? ». Pour le journal, « l’idée d’une transition sans Faure sera difficilement réalisable et encore moins sa démission ». « Faure Gnassingbé détient sans aucun doute la clé d’une sortie de crise pacifique », reconnaît en outre ce journal.

« Crise togolaise, échos de la dernière ronde : Quand les fous se réveillent », titre l’hebdomadaire LE RENDEZ-VOUS. « Les fous, ce sont ces Togolais qui n’attendent plus à la maison pour que leur sort leur soit conté, les fous, c’est tous ceux qui dormaient quand on parle de la politique et qui viennent se sentir concernés », souligne l’auteur du papier. Il conclut : « C’est vraiment une folie pour un peuple que de se laisser gouverner par une fratrie pendant 51 ans. Mais quand un individu abêtit dort longtemps, le voisin doit apprendre à redouter son réveil. Le Togolais s’est oublié dans un sommeil hypnotique, son réveil va donc être difficile à contrôler si les gardiens du dortoir ne prennent garde. La marge de manœuvre des délinquants politiques de tout bord est limitée ».

Sur un autre registre, Le Rendez-vous publie un dossier qui met en cause Djimon Ore, président du FPD, député à l’Assemblée nationale, dans une affaire d’escroquerie. « Intermédiation et escroquerie ? Djimon Ore gruge des femmes pour 60 800 000 FCFA », titre le journal. « Voici ce que vaut un élu du peuple au Togo. Il y a quelques années, il faisait des cours de moral aux hommes de médias. Une production agricole n’est pas un jeu de loterie pour qu’on dise que l’intermédiaire et ses acolytes, qui se revendiquent producteurs, ont misé sur le mauvais numéro… », écrit le journal.

Le bihebdomadaire L’ALTERNATIVE rebondit sur le dossier et titre : « Politique et éthique : Le « très vertueux » Djimon Ore pris en flagrant délit d’escroquerie ». Selon le journal, c’est grâce à Gilchrist Olympio que ce monsieur, grand inconnu sur le paysage politique, est devenu ministre de la Communication. « Sa nomination et ses premières apparitions ont provoqué conjectures sur fonds de railleries et sarcasmes. Ses détracteurs disaient de lui qu’il était un précepteur dans une école perdue dans la banlieue Nord de Lomé, doublé d’un statut de répétiteur de l’enfant d’un cadre de la TVT », lit-on dans la parution.

Et le bihebdomadaire de publier un autre dossier qui accable le pouvoir de Lomé dans l’affaire de coup d’Etat manqué au Burkina Faso. « Coup d’Etat manqué au Burkina Faso/Implication du régime