Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 2:49:01 PM Jeudi, 25 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Diversité de sujets à la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au secteur de la santé, aux défaillances des entreprises, au rapport du FMI sur le Maroc, à la question de l'héritage par voie de Taâsib et au dialogue social.
+Challenge+, qui revient sur le secteur de la santé, souligne l’impératif de revenir au dialogue national sur la santé et de consacrer à ce secteur un haut conseil national qui doit définir et accompagner sa réforme.

Soulignant l’importance majeure de passer à une stratégie à long terme, il estime que ce ne sont pas seulement les questions financières qui bloquent le passage à un meilleur service de santé, mais l’absence d’une "vraie vision" et d’une "réelle volonté très politique".

Revenant sur les défaillances des entreprises, +Le Temps+ estime que le Maroc « est le deuxième cimetière d’entreprises au monde », précisant qu’en 2018, il occupe le classement peu reluisant de deuxième pays au monde, après la Chine, à afficher le plus fort taux de mortalité des entreprises.

Le moment est venu de lancer un « Livre blanc », non pas sur la création, mais sur la mort des entreprises au Maroc et sur les moyens de l’éviter, suggère-t-il.

+L’observateur du Maroc et d’Afrique+ commente le rapport du FMI sur le Maroc. Le rapport donne lieu à des interprétations diverses : le gouvernement souligne les satisfécits, les perspectives optimistes, tandis que d’autres mettent en lumière les critiques voilées, note l’hebdomadaire.

Le rapport du FMI est scruté par les investisseurs, ses satisfécits sont bons à prendre et font la promotion du Maroc, relève-t-il, faisant remarquer que ce rapport note également des faiblesses en matière de création d’emploi, d’intégration de la femme, de répartition et de faiblesse de services publics.

+Maroc Hebdo+ revient sur la vie politique nationale. La publication juge difficile de donner un satisfecit à l’institution législative, ne serait-ce que du fait d’un absentéisme pratiquement dominant et de la faible productivité législative, tant de projets de texte restant encore dans les commissions.

Le gouvernement, lui, n’est pas mieux loti : il y a un décalage important entre son discours et les réalités sociales, explique-t-il.

+La Vie éco+ aborde le débat lancé sur l’égalité dans l’héritage entre hommes et femmes. Le journal estime que lancement de ce débat comporte des aspects positifs, « en ce sens qu’aujourd’hui, le sujet est évoqué publiquement ».

« Cela peut sembler anodin, mais il y a à peine quelques années, personne n’en parlait ou osait exprimer publiquement son avis », relève-t-il.

+Finance news hebdo+ commente la création de la zone de libre-échange africaine, dont l’accord a été signé à Kigali. L’hebdomadaire estime que cette zone, en cas de réussite, va donner une nouvelle impulsion à l’Afrique, confrontée à de multiples défis économiques et sociaux, car les pays africains « ont l’obligation de constituer un ensemble régional fort et intégré susceptible de se mouvoir dans l’univers multidimensionnel de la mondialisation ».

+Assabah+ aborde la question de l'héritage par voie de Taâsib. Revenant sur l'appel lancé par des intellectuels, universitaires et chercheurs en pensée islamique, pour abroger la règle successorale du Taasib, le quotidien relève que cet appel est une nouvelle phase dans un long processus pour faire justice à la femme et mettre un terme à une époque où certains théologiens n’ont ménagé aucun effort pour faire durer la situation de l’héritage de la femme telle qu’elle est.

La balle est maintenant dans le camp des politiciens pour traduire l’appel des intellectuels dans les lois et défendre le droit de la femme à l’égalité dans l’héritage, appelant à faire preuve d’une vision claire au lieu de s’abriter derrière les prétextes.

Cette conception des intellectuels est une étape historique pour une société et ses élites ayant décidé de rompre avec le sous-développement et l’oppression de la femme, juge-t-il.

+Al Alam+ s’intéresse au dialogue social. Le journal souligne que l’offre du gouvernement dans les négociations en cours ne représente même pas le seuil minimal des revendications exprimées par les syndicats, estimant que la session actuelle du dialogue social devrait permettre de trouver une issue à la situation.

Le dialogue social ne doit pas être un calmant ni un moyen de gagner du temps ou d’impliquer les centrales syndicales, mais un meilleure voie pour entretenir la confiance entre les partenaires sociaux de manière à renforcer la paix sociale et améliorer la production, commente-t-il.