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La régulation des réseaux sociaux à la une de la presse électronique au Togo

Togo - Societe
La volonté affichée hier par le gouvernement de réguler les réseaux sociaux fait ce jeudi la une des sites d’informations au Togo.
« Faure Gnassingbé part en guerre contre les fake news », titre Africatopsuccess, selon qui « Les autorités togolaises ne comprennent pas pourquoi les internautes sont de plus en plus nombreux à tirer à boulets rouges sur leur propre pays ».

En conseil des ministres mercredi, informe-t-il, le gouvernement a « évoqué la possibilité de renforcer l’arsenal juridique du pays afin de détecter et de poursuivre jusqu’à leurs derniers retranchements, les internautes qui incitent leurs compatriotes à la haine et qui propagent de fausses informations sur les réseaux sociaux ».

Déjà en octobre 2017 aux temps forts de la crise politique, rappelle Africatopsuccess, « le président de la République s’indignait contre le fait qu’il se faisait passer pour un dictateur sanguinaire par ses détracteurs sur les réseaux sociaux ».

« Anatomie des fausses informations », lit-on sur Republicoftogo. « Les informations fausses ou invérifiables prolifèrent sur les réseaux sociaux, amplifiées par des communautés qui les diffusent en un clic. La technologie est-elle en train de bouleverser notre rapport à la vérité ? », s’interroge-t-il.

Selon ce site, « la prolifération des discours de haine et des fausses informations sur les réseaux sociaux et sur le Web n’est pas propre au Togo », mais « s’est encore amplifié avec la crise politique que connaît le pays depuis plusieurs mois ».

Sur le plan civil, écrit Republicoftogo, « il est ainsi possible d’engager la responsabilité des internautes au titre, par exemple, d’une violation du droit de chacun au respect de sa vie privée. En outre, les infractions pénales de droit commun telles que l’injure, la diffamation, ou encore l’incitation à la haine peuvent être retenues ».

Toutefois, le site se demande « comment appliquer la loi quand l’utilisateur se trouve à 10.000 km de Lomé, ou quand un internaute à Kpalimé ou Kara utilise les services d’outils dont le siège social est aux Etats-Unis, en Ukraine ou en Corée ? ».