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Revue de presse du 19 février 2018

Togo -
La coalition suspend ses manifestations. Les journaux parus ce matin inondent leurs colonnes de l’annulation des prochaines manifestations de la coalition.
Liberté titre : « Reprise des marches de contestation : La Coalition annule les manifestations, en attendant les émissaires de la Facilitation… ».

Le journal rappelle que « cette semaine devrait connaître la reprise des manifestations populaires. La Coalition de l’opposition a convié ses militants, sympathisants et la population en général à quatre (04) jours de marches suivies de meetings sur toute l’étendue du territoire national. Mais finalement, le programme ne tiendra pas. Le regroupement des 14 partis a sursis au programme, dans une confusion totale ».

Selon l’auteur de l’article, « la Coalition a suspendu les manifestations au programme « dans l’attente de la réponse du Facilitateur ». Il y a aussi, souligne-t-il, une « interdiction tacite » du gouvernement à travers une lettre du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales adressée aux responsables aux opposants.

« Mais au niveau de la Coalition, on estime que cette lettre …. n’a aucun sens », précise-t-il dans l’article. D’ici la fin de la semaine en cours, les uns et les autres seront situés, dit-il à mots voilés.

L'hebdomadaire Nouvelle opinion ne voit pas les choses de la même manière. En effet, selon cette parution, le PNP et les autres membres de la coalition ont des points de vue divergents sur l’organisation des prochaines manifestations. Et de jeter le discrédit sur le PNP qui, selon le journal, « a du mal à respecter les engagements pris ou mieux, respecter l’autorité ».

Sur le même sujet de l’annulation des manifestations populaires pacifiques, Le Correcteur pointe du doigt la responsabilité du gouvernement togolais.

« Au final, il s’agit d’un pouvoir violateur des accords qui se prévaut d’un règlement intérieur dont il a été le premier à piétiner ». Ce règlement interdit toute manifestation au cours d’un dialogue. Dans le même document, il est stipulé que le gouvernement arrête le processus électoral en cours.

Or ce dernier, accusent les membres de la coalition des 14 partis politiques, est le premier à le violer en poursuivant les travaux de préparation des joutes électorales.

A.H.