« Grève sèche du SYNPHOT : les perdants sont les populations et non le pouvoir », titre L’Eveil de la nation. En effet, écrit le bihebdomadaire, « le mot d'ordre de grève lancé lundi par le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo a été largement suivi et un tour dans les différents hôpitaux de la capitale laisse découvrir la gravité de la situation. Du coup on se demande si la grève sèche n'est pas plutôt contre les populations que contre l'employeur? ».
Reprenant le témoignage de quelques patients rencontrés au grand centre hospitalier du pays, le journal rapporte ces propos d’un dénommé Abdoul Moussa : « Cela fait plus d'un mois et demi que je suis hospitalisé ici. Voici les médicaments prescrits par le docteur pour mon opération. Mais depuis, je suis dans l'entente. Et ce, à cause des grèves à répétition du personnel soignant ».
Dans l’enseignement où le mot d’ordre est également suivi, le journal note en titre : « Les prémices d'un probable dénouement ».
Le gouvernement avait décidé de la mise en place d'un groupe de travail composé de plusieurs acteurs impliqués dans l'éducation, rappelle le bihebdomadaire. Bien que les travaux aient suffisamment évolué de ce côté et des conclusions trouvées, poursuit-il, « il restait que le document final parvienne au gouvernement pour orientation à donner ».
Et le journal d’annoncer que les conclusions des travaux seront transmises ce vendredi au gouvernement, que « la CSET (Coordination des syndicats de l'éducation du Togo) pourrait donner la chance au document », en suspendant les mots d'ordre.
Le quotidien Togo Matin s’intéresse au dialogue politique avec ce titre : « Crise politique au Togo : Fulbert Sassou Attisso fait ses mises au point ».
Invité d’une émission, le président de Togo Autrement, parti membre de la coalition, « est resté fidèle aux revendications de l’opposition et tient à voir les choses évoluer ». Mais, indique le journal, il n’a pas manqué d’ajouter, comme bon nombre de Togolais le souhaitaient depuis des lustres, qu’ils sont prêts au compromis.
« Nous sommes des gens responsables, nous savons faire des concessions», écrit le journal qui cite Fulbert Sassou Attisso.
« Ce n’est pas trop tôt, diront certains, puisque la Coalition a toujours été intransigeante. Seul un compromis nous sortira de cette situation », commente ce quotidien proche du pouvoir.
Crise politique, le dialogue se coince, la coalition retourne dans la rue, titre Le Canard Indépendant en manchette.
Selon La Lanterne, c’est le parti présidentiel, Union pour la République (Unir), qui se renforce « en cas d’échec des travaux de ce 27e dialogue politique au Togo ». Mais, ajoute-t-il, c’est les deux camps, pouvoir et opposition qui en sortent gagnants, « en cas de réussite ».
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