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Social et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent le gros de leurs commentaires à la reprise du dialogue sociale et au secteur de l'industrie pharmaceutique.
Abordant la reprise du dialogue social, +Aujourd’hui le Maroc+ indique qu’un nouveau round est prévu ce lundi, mais seulement entre le gouvernement et les centrales syndicales sans le troisième partenaire essentiel, qui est le secteur privé.

Or paradoxalement, c’est bien le secteur privé qui est le plus gros employeur de l’économie aujourd’hui et non le public, relève la publication, faisant savoir que le dialogue social devrait se dérouler plutôt entre le privé et les syndicats sous la houlette du gouvernement, qui interviendrait ainsi avec sa double casquette d’employeur mais aussi d’arbitre et de premier responsable des politiques publiques.

Il se dit étonné de voir les syndicats toujours « s’insurger » contre les retards du dialogue, l’absence de rencontres mais jamais contre l’absence de leur principal vis-à-vis qu’est l’entreprise privée.

+L’opinion+ revient sur les enjeux du nouveau code de la route. Le quotidien estime que les retombées du nouveau Code de la route ne se limitent pas uniquement à l’organisation du trafic, mais produit des effets immédiats sur les conditions d’emploi et de gestion des ressources humaines dans le secteur des transports, expliquant que ce code a par exemple, introduit l’obligation de formation pour pouvoir exercer le métier de conducteur professionnel et limité à 9 heures par jour la conduite d’un chauffeur professionnel.

+L’Economiste+ revient le secteur de l’industrie pharmaceutique. Réputé hermétique au « déballage » en public, le secteur l’Industrie pharmaceutique « se livre, par médias interposés, à un pugilat qui comble le fan-club de phrases assassines, parfois trashs, et du commentaire orienté », relève le journal, précisant que c’est le système marocain d’autorisation des médicaments et ses procédures « qui semblent être l’invité principal des réjouissances».

Ces affaires peuvent être interprétées de deux manières : soit il s’agit d’un signe de vigueur démocratique qui a délié les langues, soit cette guerre sale en famille cache quelque chose de beaucoup plus préoccupant, estime-t-il.