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Les attaques terroristes de Ouagadougou en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè parus lundi commentent largement les attaques terroristes du 2 mars dernier ayant fait 16 morts et des dizaines de blessés.
«Attaques terroristes du 2 mars 2018: 8 décès chez les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr), 8 terroristes tués», arbore le quotidien national Sidwaya qui dans son éditorial souligne que le Burkina Faso est «plus que jamais débout !».

De son côté, le quotidien privé Le Pays fait un «retour sur le film des évènements», avant de faire observer que «des Burkinabè sont toujours sous le choc».

Aujourd’hui au Faso parle de «vendredi noir à Ouagadougou», publiant la liste des victimes et relatant le déroulé chronologique des évènements.

Le journal fait remarquer que «Iyad Ag Ghaly a touché le Burkina, mais ne peut couler !». Et de s’interroger : «Où se cache l’impitoyable caïd des Ifogas ?».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans son ‘’Commentons l’évènement’’ du jour, titre : «Attaque terroristes EMGA (Etat-major général des armées, Ndlr) : Profanation».

Selon le commentateur, les terroristes sont revenus à Ouagadougou, et en plein jour cette fois-ci «comme pour montrer qu’ils n’ont peur de rien et de personne».

Le journal privé Le Quotidien affiche en manchette: «Attaques terroristes du 2 mars 2018 à Ouaga : L’ambassade de France impénétrable», avant d’évoquer la «scène d’apocalypse à l’Etat-major général des armées».

Le même journal consacre son éditorial au sujet, sous le titre : «Attaques terroristes à Ouagadougou: le dispositif sécuritaire burkinabè toujours faible».

A lire le commentaire, des efforts sont à faire dans tous les maillons de la chaine sécuritaire au Burkina Faso, car poursuit-il, «une meilleure organisation de l’ensemble des structures en charge de la sécurité intérieure avec à leur tête des personnes aguerries, s’impose».