Avec 4 photos trônant en couverture, Le Quotidien de l’Économie a choisi de dresser le «portrait-robot des femmes leaders au Cameroun» : des chefs d’entreprise dont le parcours peut «intensifier la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, et pour emprunter à la thématique de la Journée, renforcer le partenariat pour le développement durable.
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Mutations semble avoir emprunté une démarche similaire à travers les images de «8 femmes pour 2018», mais a préféré focaliser sur la sphère politique, présentant ces dames, toutes bien connues du milieu et d’ores et déjà alignées soit pour la présidentielle, soit pour les législatives ou pour les élections municipales.
La JIF 2018, analyse InfoMatin, s’inscrit dans le droit fil d’un mouvement mondial sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice, le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à leur encontre ayant défrayé la chronique ces derniers mois à travers le monde, suscitant un débat public stimulé par une détermination affirmée à impulser le changement.
«C’est également l’occasion de transformer cette dynamique en action, de favoriser l’autonomisation des femmes dans tous les contextes ruraux et urbains, et de célébrer les activistes travaillant, sans relâche, à revendiquer les droits du sexe prétendu faible et à réaliser leur plein épanouissement.»
En consacrant un dossier de 5 pages sur «les 30 femmes qui font bouger le Cameroun», la publication entend rendre hommage à celle qui est, plus que jamais, au cœur de la relance économique et de la stabilité sociale, celle qu’on retrouve, aujourd’hui, de plus en plus présente dans les hautes sphères de la République, qui se distingue dans divers domaines jadis réputés «masculins».
Pour Baromètre Communautaire, la femme recèle en réalité des «secrets de réussite», 8 pour être plus exact, pour faire parfois mieux que l’homme mais à condition que cessent les préjugés sexistes et qu’on lui offre sa chance.
Au fait, se demande The Guardian Post, le 8 mars, c’est fait pour célébrer les excès ou les succès ? Une interrogation qui vient à point nommé, les Camerounaises étant connues pour commettre moult déviances dans les lieux publics, lors des réjouissances marquant leur Journée dans les lieux publics.
S’exprimant dans les colonnes de Le Jour, l’activiste Bergeline Domou entend pour sa part réajuster le débat : «C’est clair qu’au Cameroun, le 8 mars signifie soulever le kaba. On entend dire dans les rues : bientôt les femmes vont soulever leurs robes. Nous sommes parties de cette étiquette qu’on a collée à la femme, lors du 8 mars pour dire non, on peut aller plus loin et se soulever contre les injustices.»
Ce jeu de mots, explique-t-elle, permet de dire : on peut passer du négatif au positif, se soulever et non soulever, ce qui ne signifie pas aller faire une insurrection en route, mais chacune à son niveau, se décider par exemple à mener un combat, des actions en ce mois de réflexion et non d’agapes et de dérives.
Pendant ce temps le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, fait un gros plan sur l’épouse du chef de l’Etat Chantal Biya qui, en 19 ans et avec son association caritative, le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), a amélioré la condition de milliers de personnes à travers le pays avec des résultats probants : des enfants étudient dans de meilleures conditions dans les zones reculées, des regroupements féminins ruraux produisent mieux et améliorent l’existence des familles, des femmes deviennent autonomes en générant honnêtement leurs revenus.
Un impact dont les échos, selon cette publication, ont vite fait de franchir les frontières nationales, amenant d’autres premières dames africaines à recourir à l’expertise du Cerac pour implémenter la même dynamique dans leurs pays.
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