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L’accord de pêche Maroc-UE et le nouveau modèle de développement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
L'accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, la problématique du nouveau modèle de développement et la violence à l’égard des femmes sont les principaux sujets traités par la presse quotidienne et hebdomadaire.
Commentant l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne portant sur l’accord de partenariat dans le secteur de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, +le Temps+ estime que la Cour, de facto, a émis un arrêt requérant le blocage de l’accord, plongeant une cinquantaine d’armateurs européens, en particulier espagnols, dans un grand désarroi.


Mais, en vertu des mécanismes qui régissent le fonctionnement de l’institution européenne, le verdict de la Cour de justice « n’est pas exécutoire » et « ne contraint en rien la commission européenne », précise l’hebdomadaire.

+Challenge+ souligne la nécessité pour le gouvernement de fournir « une évaluation réelle et objective de notre coopération avec l’Union européenne ».

Beaucoup de discours font état de bienfaits de cette relation et des bénéficies que nous procurent les différents accords et traités avec le partenaire européen, mais « nous manquons cruellement de données sur ce que gagnent les investisseurs, les promoteurs, les pêcheurs, les entrepreneurs, les consultants, les industriels et les banquiers européens dans notre pays », relève-t-il.

+Al Massae+ focalise, pour sa part, sur l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne portant sur l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne. Le quotidien affirme que la décision du Maroc de rejeter tout accord de pêche qui ne respecterait pas sa souveraineté est une réaction politique explicite et un message clair qui doivent être accompagnés par les démarches qui s’imposent afin que « nos voisins de la vieille Europe se rendent compte que nous, après tant de transigeance, sommes en mesure d’agir avec beaucoup de pragmatisme ».

Et de souligner que l’arrêt de la Cour impose d’étudier l’accord de pêche avec la logique des pertes et profits et de modifier notre vision traditionnelle qui, souvent, repose sur des relations sans aucune mise à jour et des stratégies défensives, qui ne nous permettent pas de tirer profit des gains réalisés.

Abordant la problématique du nouveau modèle de développement, +Maroc hebdo+ indique que l’interrogation de principe ici est celle d’une approche généraliste : elle consiste à parler de modèle développement sans s’attarder sur son articulation, sa nature et son contenu.

Le nouveau modèle de développement et en même temps le modèle politique sont liés, souligne-t-il, faisant savoir que le modèle économique mis en œuvre au début des années 2000 s’est essoufflé par suite de nombreuses fragilités, le modèle social, lui, crée des emplois, mais ne permet pas de faire face au chômage, alors que le modèle institutionnel a besoin d’une nouvelle génération de réformes avec une autre gouvernance.

+Finances news hebdo+ estime que le nouveau modèle de développement « ne saurait trouver un ancrage fort et être déployé de façon pertinente sans le relais d’une administration qui remplit pleinement ses missions de service public ».

Evoquant la problématique des violences faites aux femmes, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ affirme qu’au Maroc, on estime que l’immense majorité des femmes victimes de violence sexuelle se tait, soulignant que certaines le font par peur de réaction de leurs proches.

Pour +la Vie éco+, qui s’appuie sur une enquête réalisée par ONU femmes Maghreb sur l’égalité des sexes, les femmes mariées « doivent tolérer la violence de leurs conjoints pour préserver l’unité familiale ».

« La femme n’a qu’un choix quand elle se fait agresser par son époux : garder le silence », relève le journal, ajoutant que cette tendance à la normalisation de la violence à l’égard de la femme fait peur.