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Revue de presse du 28 février 2018

Togo -
Les travaux du dialogue suspendus vont reprendre à Accra, dans la capitale ghanéenne.
« Charte de transition, l’Armée et la colère de Nana Addo/Dialogue : Tout le film des instants cachés », titre La Manchette.

Cet hebdomadaire plonge ses lecteurs dans les coulisses de ce qui s’est passé le vendredi dernier. En effet, rappelle-t-il, les travaux ont été suspendus à cause de la non satisfaction totale des préalables soulevés par l’opposition et surtout des questions institutionnelles.

En effet, écrit l’auteur du papier, « L’échec du dialogue politique est plus que patent » et de révéler que « La coalition des 14 partis de l’opposition dans ses dernières réunions, réfléchit à appeler « la rue pour finir le travail ».

Car, ajoute-t-il, « elle constate qu’elle s’est fait prendra dans un piège avec la suspension du dialogue et l’impossibilité de tenir des manifestations du fait du communiqué du 2 février des ministres Kan-Daapah du Ghana et Tibou Kamara de la Guinée, appelant à l’arrêt de toutes manifestations politiques à l’ouverture du dialogue et pendant son déroulement ».

Et de souligner que « La coalition des 14 partis se retrouve être le grand perdant dans cette situation ».

Sur le même sujet Liberté titre : « Aucun autre intelligent au RPT/UNIR capable d’être Président de la République ? »

Ce quotidien privé explique que « La question ne doit pas manquer de faire de la bille et dresser des cheveux sur des têtes au sein du pouvoir RPT/UNIR. Mais elle se pose avec légitimité depuis le blocage enregistré au cours du dialogue politique et surtout face à sa motivation. Tout porte à croire qu’au sein de cette formation politique qui régente le pouvoir depuis d’un demi-siècle et remplie de tête bien faites et bien pleines, il n’y a aucun autre intelligent (sic) ) à même d’être président de la République, si ce n’est Faure Gnassingbé. Incroyable !».

Selon Liberté, le dialogué est bloqué essentiellement « à cause du sort de Faure ». Pourquoi le parti au pouvoir ne peut trouver une autre personne et persiste que le chef de l’Etat qui est actuellement dans son troisième mandat en brigue encore de nouveaux alors que l’opposition réclame la limitation du mandat à deux, regrette cette parution.

Et de conclure : « C’est bien dommage qu’au sein du RPT, il n’y ait pas d’ambition présidentielle autre que celle du Prince. Et pourtant, ils sont nombreux ces cadres à espérer l’alternance politique et caresser le vœu secret de voir la fin de la dynastie des Gnassingbé. Dans les coulisses, ils maugréent, mais ils n’ont pas le courage d’aller loin… »


A.H.