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Le décès du cinéaste Idrissa Ouédraogo monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les journaux burkinabè de ce lundi consacrent essentiellement leurs unes au décès, la veille à Ouagadougou, du réalisateur Idrissa Ouédraogo.
«Décès du cinéaste Idrissa Ouédraogo : La dernière scène de Maestro (Surnom de Idrissa Ouédraogo) du 7e art africain», affiche en première page le quotidien national Sidwaya qui informe que l’icône du cinéma burkinabè et africain est décédée le dimanche 18 février à Ouagadougou, des suites d’une maladie à l’âge de 64 ans.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, précise que le réalisateur a été «terrassé par un Accident vasculaire cérébral (AVC) ».

Sous le titre «Décès Idrissa Ouédraogo: Moteur…, ça ne tourne plus», le journal rappelle que le grand réalisateur burkinabè a été Etalon d’or de Yennega en 1991 avec son film ’’Tilaï’’, par ailleurs, Grand prix du jury à Cannes, en 1990.

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il mentionne en manchette : «Le maestro ne réalisera pas +Boukary Koutou+ ».

Selon le confrère, ces dernières années, Idrissa Ouédraogo avait le scénario d’un long métrage intitulé ‘’Boukary Koutou’’ qui lui tenait à cœur et dont souvent il racontait ‘’l’intro’’.

Le journal Le Quotidien, pour sa part, fait observer que «le monde du cinéma pleure la disparition d’un génie», avant de relever dans son éditorial qu’«encore un grand est parti dans l’anonymat».

L’éditorialiste s’interroge: «Qu’a-t-on fait pour lui (Idrissa Ouédraogo) pour mettre son expertise au service de la Nation ?». Et de souligner qu’il faut en finir avec l’«hypocrisie nationale».

Pour l’éditorialiste du Quotidien, il est urgent de mettre en place une politique de suivi de toutes les personnes physiques et morales ayant contribué à bâtir le Burkina Faso.

«Cette reconnaissance de l’œuvre des aînés est un devoir national», conclut-il.