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Réforme des sociétés d’eau et d’électricité, médias, gouvernance forestière à la Une au Congo

République du Congo - Societe
La dissolution des sociétés nationales d’électricité (SNE) et de distribution d’eau (SNDE), l’interpellation faite par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) aux journalistes sur leurs responsabilités et le recouvrement forcé des taxes prévu par l’administration forestière, sont les sujets à la Une des journaux de ce lundi à Brazzaville.
« Réforme de la SNE et SNDE : des lois légitimeront bientôt la dissolution », titre l’hebdomadaire Le Patriote qui relève que « le gouvernement a pris, lors du Conseil des ministres du 2 février
dernier, deux projets de loi portant dissolution des deux entreprises, une dissolution qui sera actée par une loi adoptée par le parlement ».

Et ce confrère de souligner que « depuis que l’on glose sur la réforme de ces deux sociétés, cette fois-ci le gouvernement est allé au bout de ses idées ».


Quant à l’hebdomadaire Epanza Makita, il titre : « la mauvaise gestion à la SNE et la SNDE : la colère de Sassou N’Guesso ».
Sans commentaire, Epandza Makita publie les deux projets de loi portant dissolution de ces deux sociétés qui stipulent que : « ces deux sociétés se caractérisaient par une situation de quasi faillite, n’eussent été les subventions de l’Etat avec comme conséquence la détérioration de leurs relations avec les clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables. »
Sur le même sujet le quotidien Les Dépêches de Brazzaville écrit que : « Le gouvernement a décidé de la dissolution de la SNE et de la SNDE » et de préciser qu’« en lieu et place seront créées la société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau ».
Ce quotidien souligne que « cette décision du gouvernement prise lors de son Conseil des ministres de vendredi dernier, est justifiée par sa volonté d’améliorer la qualité des services dans la fourniture
d’eau et d’électricité dans le pays. »
« Le Patriote tout comme Les Dépêches de Brazzaville, se penchent sur les médias avec l’interpellation des journalistes sur leurs responsabilités par le président du Conseil supérieur de la liberté de Communication (CSLC), Philippe Mvouo.
Le Patriote reprend ainsi à son compte l’invite du président du CSLC aux journalistes afin qu’ils fassent bon usage des réseaux sociaux au lieu de mettre à la disposition du public des fausses nouvelles qui ne laissent pas à ce public le temps de réflexion pour distinguer le vrai du faux. »


Les Dépêches de Brazzaville fait remarquer que « le président du CSLC a fustigé, au cours d’une communication vendredi, la reprise « sans vérification » d’informations diffusées sur les réseaux sociaux par certains journaux de la place, en les invitant à reprendre les articles des agences de presse formelles et au respect des règles éthiques et déontologique du métier de journaliste. »
Ce quotidien met en exergue dans ses colonnes, la gouvernance forestière et écrit que «l’administration forestière a pris l’option de recourir au recouvrement forcé des taxes auprès des sociétés. Elle espère par ce procédé, maximiser ses recettes estimées à 17,4 milliards FCFA en 2017.
Pour sa part le bi-hebdomdaire La Semaine Africaine se penche sur le manque de kérosène et titre : « Pénurie de kérosène à Brazzaville et Pointe-Noire, des zones d’ombre ? » et écrit que « pendant près de deux semaines, le trafic aérien au départ des deux plus grands aéroports du pays Maya-Maya à Brazzaville et Antonio Agostino Neto à Pointe-Noire, a été perturbé à cause de la pénurie de carburant de type ’’Jet A’’, dans ces aéroports selon un communiqué du gouvernement.

Cette version est contredite par certains qui pensent (citant une source proche de la Banque centrale) que cette pénurie est causée au Congo par des difficultés de couverture en devises des opérations d’importation.