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Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de plusieurs sujets, notamment la question du Sahara, la problématique de l'emploi, la session du conseil national de l’USFP et le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises.
+Al Ahdath Al Maghribia+ affirme qu’«il n’y aura pas de pourparlers directs entre le Maroc et le Polisario sur le court terme», rappelant les multiples rencontres effectuées à Berlin, au début de ce mois de février, par Horst Köhler, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU.

Et le journal de préciser que Horst Köhler s'est entretenu avec les différentes parties impliquées de près ou de loin dans le conflit provoqué par Alger autour du Sahara marocain.

Aucune information n’a filtré sur le contenu de ces discussions secrètes. Cela dit, Mohamed Salem Ould Salek, le prétendu "ministre des Affaires étrangères" du Polisario, a fait part de «sa disposition à mener des négociations directes avec le Maroc», lors d’une conférence de presse organisée à Alger, lundi dernier. Ould Salek a également estimé que cela constituerait «une nouvelle étape pour préparer la nouvelle phase des pourparlers directs».

Interrogé par le quotidien, l’expert Moussaoui Ajlaoui explique que «Horst Köhler prend ses marques par rapport au dossier. C’est la raison pour laquelle il est difficile d’imaginer des discussions directes». L’expert ajoute que «le Maroc aurait tort de les accepter» et doit, toujours selon Ajlaoui, «mettre l’Algérie face à ses responsabilités en exigeant un recensement de la population des camps de Tindouf».

Selon le journal, les rencontres qui ont eu lieu à Berlin entrent dans le cadre de la préparation du rapport présenté, chaque année, au Conseil de sécurité. Pour Moussaoui Ajlaoui, Horst Köhler prendra en considération les derniers développements en Catalogne, au Cameroun ou encore au Niger, d'affaires prouvant qu'il n'est d'autre solution que politique à ce genre de dossiers. Le Maroc, souligne encore Moussaoui Ajlaoui, doit mettre les points sur les "i", d’autant qu’il a multiplié les succès diplomatiques sur les plans continental et international, ce qui a mis le Polisario dans une position d’isolement.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la problématique de l’emploi au Maroc. Le journalindique que bien que sur le plan économique, il ne serait pas logique de demander à l’Etat d’être le premier employeur du pays, aujourd’hui, il doit malgré lui « jouer les roues de secours ».

Les secteurs qui devraient créer les emplois n’ont pas pu résolu la problématique, estime-t-il, déplorant qu’en 2017, à l’exception de l’agriculture qui a créé plus de la moitié des emplois (42.000 sur un total de 86.000), les trois autres grands secteurs, en l’occurrence les services, le BTP et l’industrie, censés être des piliers, ne soient pas au rendez-vous.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la session du conseil national de l’USFP. Le journal souligne que le communiqué rendu public par le conseil national de l’USFP a été axé plusieurs questions principales dont la mise en garde contre « la gravité de la situation économique et sociale qui apparaît de façon tangible dans le quotidien des couches défavorisées voire de la classe moyenne », «la nécessité d’orienter les politiques publiques vers de profondes réformes sociales à même de favoriser un véritable développement économique et l’amélioration des revenus des citoyens et leur pouvoir d’achat ».

+L’Economiste+ revient sur la décision du gouvernement de rembourser les arriérés de TVA aux entreprises. La publication fait remarquer que les deux tiers au moins des dettes impayées ne le seront pas dans un avenir prévisible, regrettant « l’énormité du trou restant » qui « pénalise tous les investissements alors qu’il manque tant d’emplois ».

Il met en garde contre les « bureaucraties », « qui ont toutes les ficelles en main », faisant savoir qu’en matière de finances publiques, encore plus pour la fiscalité, « il y a mille façons de s’apercevoir qu’une virgule manque et qu’en conséquence, le remboursement devient impossible ».