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Politique et football en couverture des journaux camerounais

Cameroun - Societe
Les lendemains de la nomination des membres du Conseil constitutionnel, les élections sénatoriales ainsi que le démarrage de la saison footballistique, trônent en couverture des journaux camerounais parus vendredi.
A propos du Conseil constitutionnel, dont les 11 membres ont été nommés mercredi, Le Messager constate que les Anglophones, dont la représentativité au sein des institutions est l’un des éléments déclencheurs de la violente crise actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont une fois de plus été roulés par le président Paul Biya.


Ainsi, constate la publication, la nomination à la tête dudit Conseil d’un Francophone, qui plus est de la même aire culturelle que le chef de l’Etat, montre bien que ce dernier est loin de vouloir satisfaire aux desiderata de ceux-là qui se sentent marginalisés et dont les leaders exigent la sécession.

«Il s’agit d’une autre pilule amère que ne vont certainement pas digérer les Anglophones, déjà très remontés du fait du partage inéquitable des postes clés dans la gestion de l’Etat.»

Les autres «curiosités» des derniers décrets présidentiels, renchérit Le Jour, c’est qu’aucun des heureux élus n’a moins de 60 ans, avec une seule femme et, pour couronner le tout, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) y est représenté à une écrasante majorité.

«Faut-il être né au siècle dernier pour être membre du Conseil constitutionnel au Cameroun ?» ironise la publication pour qui, dans un pays où plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, on se serait attendu à voir dans cette importante institution, cette frange de la population représentée, surtout que ce ne sont pas les profils qui manquent.

Paul Biya opte définitivement pour le règne de la gérontocratie, fulmine The Post alors que, pour Le Quotidien de l’Economie, le premier test de crédibilité de cette institution censée veiller à la régularité de l'élection présidentielle, des élections parlementaires ainsi que des consultations référendaires, est attendu avec le scrutin sénatorial convoqué le 25 mars prochain.

A propos de cette élection, Mutations entrevoit déjà une féroce guerre de positionnement au sein même du parti au pouvoir, pourtant donné grand favori mais dont les cadres sont habitués aux tripatouillages lors des investitures des candidats par la base.

Alors que c’est le 22 février prochain, c’est-à-dire dans moins de deux semaines, que les partis politiques devraient avoir déposé les listes pour les candidats investis, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune note en effet déjà une certaine effervescence dans plusieurs formations politiques, surtout celles disposant déjà d’élus dans les communes.

Sur le terrain sportif, le même journal signale la reprise, dimanche, du championnat national de football après deux reports du fait des difficultés financières connues par la Ligue nationale de la discipline (LFPC).

«A chaque début de saison, les clubs de l’élite ont du mal à se définir une feuille de route claire, faute d’argent. Au niveau de la Ligue ce n’est guère mieux. La formule est consacrée : ‘’On attend l’argent’’. Mais de qui ?»

Sans doute, le nouveau président de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (ACEC), Franck Happi, que présente Le Jour, saura-t-il trouver la solution à cette équation à mille inconnues, lui qui déclare déjà que «rien ne sera plus comme avant au sein du mouvement professionnel camerounais».

Le nouvel élu, prolonge Le Messager, dit placer son mandat sous le signe du dialogue et de la réconciliation pour un football délite plus conquérant.

Mais ce championnat peut-il véritablement prétendre être compétitif alors que les stades traditionnels, dans lesquels se dispute souvent la compétition, sont fermés en raison des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 ? s’interroge InfoMatin.

La métropole économique, Douala, signale Le Messager, ne va accueillir aucune rencontre durant l’année, les clubs locaux ayant vu leurs matchs délocalisés dans d’autres agglomérations.