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Politique, économie, société et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce jeudi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le message royal adressé au 30ème sommet de l'Union africaine, le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises et le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine.
+L’Opinion+ écrit que le message adressé par le Roi Mohammed VI au 30ème sommet de l'Union africaine (UA), tenu à Addis-Abeba, « est la preuve de la constance d'une politique extérieure du Maroc au niveau de l’arène internationale».

Une politique dictée par son histoire séculaire, sa position géostratégique au carrefour des continents et qui favorise son ouverture et son rôle en tant que pôle de modération, de coexistence, de dialogue, de paix et de bon voisinage, souligne le quotidien.

+L’Economiste+ revient sur le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises par les banques. Le journal indique que la solution actuelle du ministère des Finances « est d’emprunter l’argent que l’Etat n’a plus aux banques de la place afin de payer un petit tiers des arriérés de TVA », faisant remarquer que cette démarche « va soutenir le petit redémarrage que l’on voit depuis quelques mois ».

Mais cette solution « n’est pas gratuite: quelque 350 millions DH plus les faux frais", estime-t-il, notant que la somme « est d’autant plus énorme qu’elle ne concerne qu’une partie du problème des dettes publiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine, actuellement en examen en commission au parlement. Le quotidien estime que compte tenu de son complexité, ce texte va prêter à discussion.

« Une des questions centrales sera d’abord de définir ce qu’on mettra ou non dans le périmètre de la culture marocaine. Deuxième question non moins compliquée: les langues », explique-t-il, espérant que les parlementaires n’aborderont pas ce genre de questions « avec le souci minimaliste de consensus », mais dans « une logique d’inclusion de tous » et « en laissant à côté les débats démagogiques creux ».

+Bayane Alyaoum+ commente la « taxe d’écran », prescrite par le gouvernement. Le journal estime que la mesure du gouvernement prévoyant de payer un droit de timbre sur les annonces publicitaires sur de nouveaux types d'écrans, autres que les écrans de cinéma et de télévision, « est une démarche inintelligible » et, outre le fait qu’elle a été adoptée sans consultation aucune avec les professionnels et les patrons d’entreprises, « dénote une mentalité qui caractérise la conduite des pouvoirs publics avec le secteur de la presse », mettant en garde contre les conséquences fâcheuses que pourrait provoquer cette mesure sur ce secteur.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’organisation du CHAN au Maroc a été une réussite d’autant plus que le Royaume a été désigné à la dernière minute comme remplaçant du Kenya. Les organisateurs n’avaient, pour rappel, pas beaucoup de temps pour les préparatifs. Pour le quotidien, cette édition a été comme un petit test avant l’organisation de compétitions de plus grande envergure.

Pour la publication, le volet logistique a été l’un des points forts de cette édition. Les pelouses des stades ont connu une maintenance régulière durant la compétition pour les garder dans un bon état. D’ailleurs, les écrans à LED mis autour du terrain pour l’affichage de la publicité vont rester sur place après la fin du championnat.

Du côté de l’hébergement, l’ensemble des délégations ont été logées dans les meilleurs standards. Des stades d’entraînements ont été mobilisés pour les formations participantes à cette cinquième édition du CHAN. Le ministère de l’intérieur a, de son côté, contribué en sécurisant toutes les rencontres d’une façon exemplaire et aucun incident n’est à déplorer.