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Les enseignants ne voient «aucune lueur d’espoir à l’horizon»

Togo - Societe
Deux semaines de moratoire, c’est bien ce qui était décidé à la base de la Coordination Syndicale des Enseignants du Togo (CSET) pour donner la chance à une bonne orientation des négociations avec le gouvernement pour trouver une issue durable à la crise dans l’éducation. Pendant que les discours du gouvernement, de Komi Klassou à Gilbert Bawara décourage la bonne foi des syndicats, des médias pour des raisons inavoues se livrent à un traitement «tendancieux» des informations sur ce sujetn selon la CSET qui alors de recadrer les choses à travers un communiqué. Lire !
Ces deux dernières semaines ont été marquées dans notre lutte par des incompréhensions parfois orageuses et douloureuses. Les esprits fragiles dans le lot se sont laissés emporter par le désespoir et n'ont pu se retenir d' inonder nos panels d'écrits démobilisateurs.

Une seule question a opposé les points de vue et créé des frustrations, celle d'accorder deux semaines au gouvernement conformément au contenu du courrier de la coordination adressé à l'autorité pour donner chance aux discussions, les cadrer dans le temps et réitérer notre souhait de voir la question des primes et du statut particulier être résolue dans un bref délai.

Mais le discours du premier ministre du 11 janvier n'a pas seulement déçu, il a aussi choqué plus d'un, faisant ainsi exacerber l'amertume générale.

Les membres de la coordination dans leur mission difficile continuent tout de même d'essuyer les critiques les plus acerbes jusqu'aux insultes les plus graves non sans grincements de dents dans leurs démarches incomprises par une partie des camarades de lutte.

Nous tendons tout doucement vers la fin du moratoire accordé au gouvernement au moment où nous constatons que la commission formée par le gouvernement ne répond en rien ni à l'esprit, ni à la lettre de notre courrier.

Et c'est avec regret que la coordination s'est rendue compte que certains organes de presse dont les objectifs restent inavoués se livrent à un traitement d'information tendancieux.

Un journal en ligne a particulièrement laissé croire dans sa publication du 20 janvier que le coordinateur lui a accordé une interview après la formation de ladite commission faisant penser qu'il l'aurait accueillie favorablement, ce qui n'a jamais été le cas, car après le 11 janvier, le coordinateur ne s'est plus confié à la presse.

Un autre fait qui prête à confusion sur le même site est l'agencement insidieux d'une autre publication datant du 08 janvier avec en titre la photo du coordinateur qui demandait aux enseignants d'accorder un délai de deux semaines aux discussions à compter du 11 janvier. Plusieurs visiteurs de ce site ont malheureusement pensé à un nouveau message d'ATSOU ATCHA à la base, ce qui est aussi faux.

La coordination dénonce avec rigueur cette volonté manifeste de désinformer l'opinion publique et plus particulièrement les enseignants.
À quelques jours de la date butoir de ce moratoire, la coordination constate comme vous qu'aucune lueur d'espoir ne se pointe à l'horizon conformément à ces deux semaines que nous avons difficilement concédées.

Elle invite par conséquent tous les vaillants camarades à rester toujours vigilants et mobilisés pour la nouvelle bataille imminente qui s'annonce.
La coordination rassure une fois encore les camarades de lutte qu'elle reste toujours ferme et déterminée pour l'accomplissement des objectifs qu'elle s'est assignés.

Les membres de la coordination saisissent cette occasion pour rappeler à tout un chacun que le débat contradictoire et les critiques pour l'atteinte de nos objectifs sont incontournables mais ils exhortent les camarades à plus de retenue dans les propos qui consistent à vilipender à outrance la coordination pour la moindre incompréhension, car cette attitude, loin de nous servir ne fait que démobiliser les enseignants au profit de l'employeur.

La COORDINATION