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Nathaniel Olympio : « On a affaire à un régime dictatorial »

Togo - Politique
Plus d’un million de personnes (selon la Coalition) était dans les rues de Lomé samedi 13 janvier dernier pour manifester contre le régime de Faure Gnassingbé. C’est la toute première manifestation organisée par la Coalition des 14 partis de l’opposition cette nouvelle année 2018. « Il faut être dans les mobilisations pour exercer davantage la pression », a indiqué Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais.
A l’en croire, le régime de Faure Gnassingbé n’a jamais pris d’initiative dans le sens d’une ouverture. « Toute initiative qui vient de ce régime est prise pour le perpétuer », a-t-il souligné. C’est dans ce sens qu’il a annoncé le dialogue, dans l’espoir que l’opposition le rejette, afin de pouvoir brandir ce boycott à la communauté internationale. Mais il a été surpris.

« Nous n’avons mené aucune démarche pour solliciter un dialogue. Si ce régime a pensé que la solution se trouve dans un dialogue, c’est parce qu’il est certain, persuadé qu’engager le dialogue lui permettra de consolider le pouvoir », a-t-il dit.

Pour Nathaniel Olympio, il n’est pas certain que ce qu’attend le peuple sortira de ce dialogue, puisque ce régime ne veut pas quitter le pouvoir. « Après les déclarations que nous avons suivies dans les médias, la déclaration du chef de l’Etat le 3 janvier, je ne suis pas sûr que ce régime veut donner aux Togolais ce qu’ils demandent lors d’un dialogue », a-t-il fait remarquer.

Les actes posés par le régime, a-t-il poursuivi, ne montrent pas que le régime RPT/UNIR veut donner une chance au dialogue. Pour cela, le président du Parti des Togolais lance un appel au peuple pour prendre son destin en main. Pour lui, « on a affaire à un régime dictatorial ».

« Que les Togolais sachent que la lutte pour obtenir ce qu’ils attendent se trouve entre leurs mains. Il faut être déterminé, il faut être plus dans les mobilisations pour exercer davantage la pression. Nous n’avons d’autres outils que ce que la constitution met à notre disposition et c’est cette mobilisation qu’il nous faut », a-t-il lancé.

I.K