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Pouvoir et opposition interpelés par Alaga à ne pas commettre de « faute politique »

Togo - Politique
Suite au constat que ses deux premiers appels n’ont pas reçu d’écho favorable de la part ni du pouvoir, ni de l’opposition, le Mouvement panafricain ALAGA (MPA) revient à la charge avec un nouveau communiqué.
Dans ce document signé par le président du MPA, Dr Folly Gada Ekoué et dont copie est parvenue à Global Actu, le mouvement rappelle au pouvoir de Faure Gnassingbé que l'hypothèse d'une alternance doit être désormais ‘acceptée’ et ‘assimilée’, et la problématique centrale ne devrait plus être ‘comment conserver le pouvoir’.

Cette hypothèse « doit plutôt être déclinée en termes de libéralisation et de démocratisation de la gouvernance de notre pays », indique le communiqué.

A la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui draine depuis bientôt cinq (5) mois les Togolais dans les rues pour le retour à la Constitution de 1992, le MPA fait savoir que la contestation populaire du mandat légal d'un chef d'Etat élu est de l'ordre de l'insurrection contre l'ordre établi.

« C'est une faute politique », mieux, « une tentative de coup d'Etat », souligne le mouvement. « Un tel choix ne devient pas moins grave à cause du fait qu'il est habillé par une certaine participation populaire », ajoute-t-il.

« Notre pays mérite mieux et il est préférable que tous les prétendants à la gouvernance publique s'inscrivent dans le culte du légalisme. Le dialogue annoncé doit être accepté et sans trop de préalables prohibitifs. Il doit être conduit le plus rapidement possible, en toute responsabilité et sans calculs partisans, ce qui serait contre les intérêts du peuple », pense le docteur en histoire.

Pour rappel, avant cette sortie, le Mouvement panafricain Alaga avait produit deux (2) communiqués relatifs à la crise politique qui secoue le Togo, le premier pour interpeler les uns et les autres sur la « dimension spirituelle » du problème togolais et le second pour conseiller des « solutions inclusives d’amour ».