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LA DICTATURE ET LA REPRESSION : Progrès Technique, politique, économique ou répression sociale.

Togo - Opinions
La dictature n’a jamais pris fin; la démocratie n’est seulement que son image la plus récente. La dictature est la violence de l’économie, les règles de la bourgeoisie et la répression brutale d’une force policière militarisée, « DES BERETS ROUGES QUI BRUTALIZENT ET TENT LEUR PROPRE CITOYENS ».

Depuis plusieurs semaines, marque la révolte du peuple Togolais et la répression par le régime dictateur Togolais. La fondation de la dictature au Togo a depuis, été masquée par une façade démocratique. Depuis, à chaque année, à cette date, les étudiants, les anarchistes et d’autres rebelles prennent la rue pour engager une confrontation avec le pouvoir. Que nous soyons au Togo, Ghana, Benin, Burkina Faso, Nigeria, France, USA, Asie ou au Canada, le pouvoir du capital et de l’État nous affecte de façon similaire et devrait être confronté, changé, annulé et détruit.
Au Togo, comme ailleurs ou la dictature est camouflée par la démocratie, les mesures d’austérité (réduction des services sociaux, hausse des frais de scolarité, privatisation des soins de santé et d’autres services publiques) se font résister de plus en plus. À la fin du mois d’août, suivant plus d’un mois de révolte sociale, Togo mort, une grève générale de deux jours ébranla dans toutes les principales villes par des blocages et des affrontements avec la police. Pendant ce temps, la police faisait le carnage d’assassinats arbitraires du peuple lors de ces civiles manifestations. La violence et la répression organisée de la police, l’armée sera présente aussi longtemps que la police existe, parce que son but premier est le maintien du statu quo, du capital et de la paix sociale qui lui permet de fonctionner avec arrogance, défit assourdi par la dictature catégorique pour anéantir la volonté du peuple. Les fusils de la police ou de l’armée politique ne se sont pas encore refroidis suite aux meurtres de son peuple, frères et sœurs, pères et mères, des enfants innocents, leurs enfants, le future du peuple, les futures entrepreneurs du peuple. Quel dommage ! Notre complaisance permet à ce système de continuer à fonctionner. Il est temps de ramener la guerre chez nous; une guerre sociale contre l’État et le capital, contre toute domination arbitraire. Si l’ennemi n’a pas de frontière, notre conflit avec lui ne devrait par contraire en avoir non plus. Notre combat est vivant dans les rues de Lome, Sokodé, Mango, Dapaong, Kara, de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nord et le reste de la diaspora du monde. Il est aussi vivant partout dans le monde. Il est vivant ici-même au Togo, au cœur de l’empire de la répression sanglante, despote, sans cœur ni âme.

Que chaque jour soit un jour de combat. Nous matérialisons notre conflit par une confrontation directe avec l’État, mais ce combat ne se limite pas à des escarmouches avec la police. Nos ennemis sont ceux qui contrôlent la police et le système social qui les contrôlent. Nous apprenons par nos amis (es), en construisant nos affinités. Nous avons confiance les uns les autres avec nos vies. Nous prenons le risque de dire camarade et de donner un sens réel à ce mot. Nous forgeons un soutien sincère et fidèle à nos communautés. Nous célébrons avec nos voisins. Nos actions parlent pour elles-mêmes. Nous sommes en guerre, mes amis (es), entre le peuple de dignité, d’intégrité, des révolutionnaires légitimes Togolais (es) et les anarchistes du gouvernement Togolais.

Kokou Hermann Attiogbe