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Fermeture des frontières entre le tchad et la Libye

Afrique -
L’annonce de la fermeture des frontières tchadiennes d'avec la Libye a été faite par Albert Pahimi Padacket, le premier ministre tchadien, le jeudi 5 janvier.
Plusieurs raisons ont conduit à la fermeture des frontières avec la Libye. Entre autres, la sécurité contre les terroristes de Daesh qui quittent la Libye et qui se dirigent vers le Tchad.
"Face au péril qui menace l'intégrité du territoire national, le gouvernement a décidé d'une part de procéder à la fermeture de sa frontière terrestre avec la Libye et d'autre part de déclarer les régions frontalières de la Libye, zone d'opération militaire", explique le Premier ministre.

Ce dernier fait savoir que, son gouvernement "entend parer à toute éventualité susceptible de troubler la quiétude des tchadiens dans ces régions et de menacer la paix à l'intérieur du pays".

Il faut le signaler, l’annonce de la fermeture des frontières faite par le Premier ministre vient en appui à l'arrêté du Ministre de l'Intérieur, et de la sécurité publique. Le ministre avait pris t il y a deux semaines un décret interdisant toute entrée de Tchadiens en territoire Libyen.
Quatre régions sont concernées par cette mesure. Il s'agit des régions du Tibesti, du Borkou, de l'Ennedi-Est et Ouest. Ces régions partagent une frontière longue de 1055 kilomètres avec la Libye.

Le premier ministre Albert Pahimi Padacket estime que cette mesure va permettre de "faire échec à toute tentatives d'infiltration du territoire national par des groupes terroristes".

Les raisons du gouvernement son loin de convaincre. Car, derrière cette décision de fermeture des frontières, se cache aussi l’idée de bloquer l’avancée d'un groupe rebelle dénommé Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad. Un groupe constitué des Tchadiens, opposé au régime du président Idriss Deby, qui se servent de la Libye comme base arrière.

Selon cette source, le Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad recruterait des jeunes Tchadiens. L'information n'a pas été confirmée, ni infirmée par les autorités tchadiennes.