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Bah Oury se félicite de la gestion politique et économique d'Alpha Condé

Guinée - Politique
Le bilan à l’actif du président Alpha Condé est positif. C’est ce qui ressort dans une sortie médiatique, du vice-président exclu de l’UFDG, Bah Oury. Ce dernier s’en réjoui de la gestion économique et politique faite dès l’entame du second mandat d’Alpha Condé. C’est dans l’émission "Les grands débats", le week-end passé sur les ondes de la radio Tamata Fm que le vice-président a fait cette déclaration.
Abordant le plan politique à l’actif du président Condé, M Bah Oury a laissé entendre que, la gouvernance a évolué de façon positive.
"Si le premier mandat est marqué par toute une série de violence et de crispation politique majeure. La première année correspond beaucoup plus à une volonté d’aller dans le sens de l’apaisement, dans le sens de décrispation de la politique guinéenne", a laissé entendre M Bah Oury.

"De ce point de vu conformément à ce qu’il m’avait dit lorsque nous nous sommes retrouvés au mois d’octobre 2015 à Paris, je pense qu’il maintient le cap, malgré que certains ne souhaiteraient pas qu’il aille dans ce sens. La politique de décrispation, malgré tout est en train d’évoluer, est en train de marquer le dessus par rapport à certaines velléités répressives que d’autres forces on eux. Ça c’est au niveau politique et ça je m’en félicite", se réjoui-t-il. Avant d’ajouter que, l’intérêt de la Guinée c’est d’aller dans le sens de l’apaisement, dans le sens de la décrispation (…) pour qu’il n’y ait plus de détenus politique, qu’il y ait une gouvernance beaucoup plus stabiliser pour que le processus démocratique aille beaucoup plus en profondeur.

Parlant de l’aspect économie dans le second mandat du président, Bah Oury n’a pas tourné sa langue par sept fois. Selon lui, les années 2013-1014-2015 ont été très difficiles.
Il s’en explique: "d’abord, il y avait l’héritage de la gestion de l’année 2013 qui était marqué par beaucoup de crises qui ont fait que les atouts obtenus en 2012 avec l’attente du point d’achèvement, c’est-à-dire l’annulation d’une bonne partie de la dette guinéenne qui devrait être réutiliser dans le cadre de politique sociale et des infrastructures n’ont pas pu se faire, puisse qu’il y avait suffisamment de ressource pour aller dans ce sens et satisfaire des besoins fondamentaux des populations guinéennes.

Donc là, c’était une ratée qui a pesé lourd et n’a pas permis à la société guinéenne et aux populations de manière globale de soutenir la crise d’Ebola lorsqu’elle est intervenue en 2013-2014 et 2015. Donc, fin 2015, la Guinée était un pays traumatisé, un pays, disons ruiner d’une part les conséquences de 2013. Et de l’autre coté, par la crise Ebola qui a fait que la reprise a été extrêmement difficile. La croissance en 2013-1014-2015 était une croissance économique près ce que nulle. C’est-à-dire, chaque année les populations guinéenne s’appauvrissait. Cette année, d’après les indicateurs, il y a une croissance qui est à 5%, c’est imite, mais c’est mieux que par le passé. Donc, il y a eu progressivement une reprise qui est entrain progressivement de s’en clacher. Espérons que ça va être beaucoup plus puissant par des mesures énergiques et fondamentales qui permettront aux populations guinéennes de moins souffrir.

Donc sur le plan économique et social, on est dans une situation difficile qui malgré une période de rupture".