Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:35:55 AM Vendredi, 19 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Crise de l’éducation/Gilbert Bawara réaffirme la position du gouvernement : Le CPC ou rien

Togo - Education
Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara persiste et signe : pour que le gouvernement puisse discuter avec les responsables de la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), un regroupement de quatre (4) syndicats d’enseignants dont les mouvements de grève paralysent les activités de l’éducation depuis plusieurs semaines, il faut que cette coordination se constitue en fédération légalement reconnue et qu’elle exprime ensuite la volonté de discuter au sein du Cadre permanent de concertation (CPC).
Le CPC, selon lui, reste le « cadre exclusif » où les discussions de ce genre seront faites et non nulle part ailleurs. « Le contraire n’arrivera pas », a-t-il ajouté tout concluant que la multiplication des instances et des lieux de dialogue sur les mêmes problèmes pour la recherche des mêmes solutions, n’est pas un gage d’efficacité. « C’est une dispersion inutile », selon M. Bawara.

Cette position déjà connue, a été réaffirmée ce jeudi par le ministre sur les ondes de la radio Victoire FM où il est invité.

La seule chose qui a changé, c’est que M. Bawara n’a plus qualifié les syndicats grévistes de « groupes d’individus ».

Le ministre a par ailleurs rappelé que le droit de grève est consacré et si des gens veulent faire la grève, cette volonté sera respectée. Cependant, a-t-il insisté, beaucoup de choses vont changer.

« Nous avons vu les effets de certains comportements et nous en avons tiré les conséquences, nous veillerons à ce qu’aucun établissement ne soit un lieu d’affrontement, de violence, ni entre enseignants, ni entre enseignants et élèves et quand on fait grève, on reste chez soi. Les mesures seront prises pour qu’il y ait contrôle de présence dans les établissements publics et quand on est dans un service public, c’est pour fournir la prestation pour laquelle on est recruté et le gouvernement sera toujours disponible pour discuter mais c’est une discussion qui doit être structurée et organisée », a-t-il indiqué.

Il faut dire que cette sortie médiatique du ministre vient non seulement démontrer que le gouvernement n’a pas changé de position mais en même temps, c’est une réponse donnée à la Synergie des travailleurs du Togo (STT) et les autres centrales syndicales qui ont épousé la cause des enseignants grévistes et ont appelé il y a quelques jours le gouvernement à ouvrir un cadre de discussion autre que le CPC où, selon les uns et les autres, les discussions piétinent et rien n’avance.

Il faut aussi rappeler que cette réaffirmation de la position du gouvernement tombe au moment où les enseignants observent depuis mardi dernier un mot d’ordre de grève de mécontentement de 96 heures, soit quatre (4) jours d’affilée.

Ce dernier mouvement n’a pas permis que les compositions soient faites dans les établissements publics et les élèves vont en congé de Noël et de nouvel An le vendredi prochain.

Telli K.