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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs Unes à divers sujets, dont les relations maroco-espagnoles, le projet de loi sur la grève et le secteur du tourisme sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus jeudi.

+Al Mounaataf+ cite une déclaration du ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido qui a affirmé que le Maroc et l’Espagne entretiennent une relation « étroite et de confiance » dans le domaine sécuritaire.

« Les relations et le flux d'informations (…) entre les forces de sécurité du Maroc et de l'Espagne portent leurs fruits. Nous pouvons difficilement trouver une collaboration étroite, loyale et de confiance comme celle qu’entretiennent nos deux pays", a souligné Zoido dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion de travail avec son homologue marocain, Mohamed Hassad, rapporte la publication.

+L'Economiste+ aborde le projet de loi sur la grève. Le journal estime prématuré de se prononcer sur le sort de la loi sur la grève, faisant savoir que le prochain gouvernement « pourrait ne pas reprendre à son compte un texte qui contrarierait des syndicats assez irrités de ne pas avoir été associés en amont ».

Il estime que les partenaires sociaux « ne refuseraient pas un cadre de négociation stabilisé, en attendant que les mœurs soient moins tentés par la logique du conflit autour du sujet sulfureux de la grève ».

« Les syndicats et les entreprises ont tout intérêt à ce que le droit de grève soit encadré. La complexification des différentes situations du travail doit s’accompagner du déploiement de garde-fous pour protéger au mieux les responsabilités des employés et leurs employeurs", relève-t-il, notant que l’encadrement de la grève est "le meilleur moyen pour limiter les risques d’insécurité juridique ».

De son côté, +Al Bayane+ s’intéresse au secteur touristique national, estimant que l’État « a tout intérêt à y intervenir, car en termes de stratégie touristique nationale, c’est bien lui qui décide après mûre et loyale concertation avec les professionnels du métier et non pas les barons de tours opérateurs qui exercent une mainmise sur les destinations marocaines ».

Le secteur du tourisme est d’une vitalité certaine sur laquelle s’est sérieusement focalisé le Royaume, en mettant en application une politique volontariste concrétisée par des opérations d’envergure notamment le Plan Azur, rappelle-t-il.

La diversité des produits touristiques et l’amélioration du tourisme intérieur sont, entre autres, des créneaux qui ont besoin de prise de mesures dans cette politique, sans toutefois perdre de vue que le développement du secteur touristique passe par la réhabilitation des facteurs non économiques du développement, relève-t-il.

+Libération+ fait savoir que l'Agence marocaine pour l’Energie durable (MASEN) figure parmi les lauréats du prestigieux Prix "Champions de la Terre", la plus haute distinction environnementale des Nations Unies, selon Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Cette récompense du MASEN dans la catégorie « vision entrepreneuriale » vient « saluer l’exemplarité » de l’institution marocaine, les progrès qu’elle a réalisés en faveur de l’énergie solaire et ses efforts déployés en vue de « rendre l’énergie solaire accessible, tout en démontrant l’efficacité des approches pour une finance verte », indique un communiqué du PNUE, cité par la publication..

+L’Opinion+ se fait l’écho des résultats de l'Enquête nationale sur la perception par les citoyens des Objectifs de développement durable (ODD) réalisée par le HCP.

Selon cette enquête, 60% des Marocains sont conscients des effets des changements climatiques sur la régularité des pluies, le niveau des températures et le niveau des ressources en eau.

Les résultats de l’enquête ont également démontré que les concitoyens estiment que la pauvreté, le chômage et la consommation de la drogue sont largement responsables des phénomènes de la violence, ajoutant que la corruption et le népotisme favorisent les inégalités dans le domaine de l’emploi, de la santé et des services sociaux.