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Routes abandonnées : Nécessité pour l’Etat de mettre fin au calvaire des riverains

Togo - Societe
Les fameux grands travaux sur le Boulevard des armées à Lomé et sur les routes Lomé-Vogan-Anfoin et Notsé Tohoun peinent a aller au bout. Les entreprises à qui les travaux sont confiés déplorent le manque de décaissement des fonds par l’Etat. Les travaux sont ainsi abandonnés par ces entreprises dont CECO BTP, COLAS et SATOM.
Plusieurs chantiers sont a l’abandon, à savoir la route Aného-Anfoin-Lomé, la voie Lomé-Vogan, le boulevard des armées à Lomé. Et c’est la croix et la bannière pour les riverains pour se déplacer.

Des déviations dangereuses, la mévente pour les sociétés qui sont aux abords de ces voies sont, entre autres, les conséquences désastreuses qui découlent de l’abandon des chantiers. Et ce sont des tombeaux ouverts laissés par des caniveaux. Des trous et des fossés sont des dangers occasionnés par les entreprises CECO BTP et Sogea-Satom. Les accidents sont fréquents sur des déviations.

Pour les entreprises, c’est l’Etat qui n’a pas débloqué l’argent pour la continuité des travaux. La route Lomé-Vogan qui est réattribuée aux entreprises chinoises est un cas illustratif. Ces entreprises accusent l’Etat d’être responsable de cet état de chose. Sogea-Satom réclame 16 milliards à l’Etat de même que COLAS qui réclame 6 milliards pour la continuité des travaux.

L’entreprise CECO BTP, a qui on a confié la route Lomé Vogan et le boulevard des armées, est confrontée aujourd’hui aux mouvements de grève de ses employés. Des informations font état de ce que les travaux sur la route Lomé Vogan sont confiés à une autre entreprise chinoise. Malgré tout ce ballet, les travaux peinent à redémarrer et finir.

Comment un pays peut-il emmagasiner des chantiers sans qu’il ne débloque de l’argent pour l’aboutissement des travaux? Sous l’effet de la colère, ces entreprises ont dégagé leurs engins des chantiers, sous le regard indifférent des autorités. Triste fin d’année pour les riverains qui sont contraints d’emprunter les déviations, avec les dommages que cela induit.

C’est le contribuable togolais qui paie le prix de ces chantiers abandonnés. Les agents ont déserté les chantiers tandis que les usagers et les riverains vivent le calvaire tous les jours. Pour certains tenanciers de bars, de boutiques qui sont aux abords de ces voies abandonnées, les chiffres d’affaires affichent des courbes sans cesse descendantes. Devant cette situation, d’autres mettent la clé sous le paillasson.

Tout compte fait, le retrait du chantier de CECO BTP et la sortie scandaleuse du ministre Ninsao Gnofam devant l’Assemblée nationale sont assez révélateurs que les riverains ne sont pas au bout de leurs peines.

Robert Avotor