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Politique et enseignement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent essentiellement leurs commentaires au retour du Maroc à l’Union africaine, aux tractations en cours pour former le nouveau gouvernement et à la gratuité scolaire.

+Bayane Al Yaoum+ commente les manœuvres de la présidente de la Commission de l'UA, qui tente de dresser des obstacles devant le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle panafricaine. Le journal indique que cet agissement de la responsable sud-africaine n’est pas une surprise, car elle n’hésitait jamais à tenir des propos contre le Royaume et son intégrité territoriale.

Il affirme que la dynamique offensive du Maroc et les succès des tournées royales en Afrique sont de nature à mettre à découvert les manoeuvres odieuses des adversaires et de poser les fondements d’une nouvelle ère au sein de l’Union africaine, qui soit au service des intérêts des peuples africains.

La situation socioéconomique et le marasme social en Algérie et la succession des scandales de corruption en Afrique du Sud donnent le vertige aux ennemis du Maroc, estime-t-il, soulignant que ces agissements ne réussiraient pas à détourner le Maroc de ses objectifs et de la défense de ses intérêts.

Abordant la politique africaine du Maroc, l’hebdomadaire +le Reporter+ souligne que "voyant SM le Roi Mohammed VI signer des accords de partenariat avec les pays visités et gagner en leadership au sein de l'Afrique, notamment à l'occasion de la COP22, Alger décide de combattre le Maroc sur ce terrain", notant qu'Alger "est allé jusqu'à proférer des menaces" de déstabilisation contre certains pays en cas de leur rapprochement avec le Maroc, selon des sources diplomatiques africaines.

Il estime qu'au moment où le Maroc "sillonne le monde pour jeter des ponts" l’Algérie "court derrière, à s'essouffler...Non pas pour en faire autant, mais pour détruire ce que le Maroc a fait".

+Finances News Hebdo+ s’intéresse aux tractations en cours pour la formation du prochain gouvernement. La publication affirme que "tiraillé entre la convoitise de certains chefs de partis qui en veulent trop, l'avidité de ceux qui n'ont encore rien et qui aspirent à être casés quelque part, et les prétentions légitimes de son camp vainqueur des élections, Benkirane semble être en face d'une équation insoluble".

Il met en garde contre la mise en place d’"une équipe pléthorique et très hétéroclite".

+Challenge+ revient sur la polémique déclenchée par l’éventuelle suppression de la gratuité scolaire. L’hebdomadaire affirme qu’il s’agit d’"un double défi qu'il faut relever avec le bon sens et loin des débats politiciens ou hautement syndicalisés. Les professeurs qui jouent sur les deux terrains doivent choisir entre les émoluments publics ou ceux du privé et les familles aisées doivent contribuer au fonctionnement de l'école publique".

Selon lui, il ne s'agit pas d'instaurer un droit mensuel imposable à tous, mais de faire contribuer ceux qui sont dans la capacité d'avancer des sommes ne dépassant pas 500 DH par an, explique-t-il, estimant que ce montant "pourrait doubler le budget alloué à notre éducation et lui permettre de donner des moyens humains et matériels à la hauteur des objectifs qu'on lui assigne".

Dans le même sillage, +La Vie Eco+ indique que l’éducation gratuite a suscité un tel débat "comme si finalement nous avions réglé tous les autres problèmes, les vrais, comme l'absence d'éclairage dans les salles de classe, l'inexistence dans certains établissements des règles et conditions basiques pour que nos enfants puissent y vivre et y apprendre, comme l'insuffisance de sanitaires pour les filles dans les écoles rurales ou encore de moyens de chauffage dans les régions montagneuses".

« Nos experts, défenseurs et autres élites se plaisent à discutailler dans leurs salons, à étaler leurs discours et à détourner le débat, comme si, étrangement, les premiers concernés, à savoir les élèves, les étudiants et leurs parents, eux, n'ont pas leur mot à dire. Un vrai complot », estime-t-il.

Même tonalité chez +Al Ittihad Al Ichtiraki+ qui souligne que le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a mis en place un "nouveau panneau de signalisation" visant à abolir l’éducation gratuite et par conséquent ajouter de nouvelles charges aux ménages.

Au lieu de combler les multiples lacunes dont souffre le système éducatif, le Conseil supérieur de l’éducation a émis un avis qui renforce une orientation du gouvernement et fait de l’abolition de la gratuité une vraie solution au problème, dénonce le quotidien, appelant à constituer un large front pour prendre la défense de l’école publique et faire face à tous le plans concoctés pour lui porter atteinte.