+Rissalate Al Oumma+, qui aborde la visite royale à Madagascar, écrit que cette étape des visites royales effectuées en Afrique était l’occasion pour le Roi Mohammed VI de visiter Antsirabe où séjournaient feu Mohammed V et la famille royale lors de leur exil forcé en 1954 à Madagascar, rappelle le journal.
Le journal indique que les projets lancés au profit des populations de cette ville n’étaient pas destinés uniquement à la communauté musulmane, tel que le laissaient entendre "les racontars tendancieux", précisant que le Souverain a, dans une interview accordée aux médias malgaches, réfuté ces rumeurs en affirmant que ces projets "sont, bien évidemment, destinés à toute la population. Le Roi du Maroc est Amir Al Mouminine, Commandeur des croyants, des croyants de toutes religions".
Le Souverain a également mis à découvert le mobile de ces rumeurs, en soulignant que "la présence marocaine en Afrique et, particulièrement, la tournée que J’effectue en ce moment déplaisent à certains (...). J’ai pris l’initiative de ces visites, sans conditions préalables".
+Bayane Al yaoum+ souligne que le XVIème Sommet de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui a pris fin dimanche à Antananarivo, s’est félicité des résultats de la 22è Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), tenue du 7 au 18 novembre à Marrakech.
Dans la déclaration finale de ce sommet, tenu les 26 et 27 novembre, les chefs d’Etat et de gouvernement, qui ont participé au sommet, se sont également félicités de la dimension africaine de cette manifestation planétaire, "sa démarche inclusive et son articulation entre les Objectifs de Développement Durable (ODD) et la lutte contre les changements climatiques", fait savoir la publication.
+L’Economiste+ s’intéresse à la préservation de l’environnement. "Ce n’est pas parce que la COP22 vient de se clôturer que l’élan peut s’amenuiser", avertit le quotidien, soulignant l’impérieuse nécessité de s’évertuer, "maintenant plus que jamais", à mettre en pratique "tous les grands discours" et "les petites idées".
Il appelle à apprendre aux générations à venir de nouvelles attitudes, qui "ne doivent pas demeurer de l’initiative des petites gens qui affrontent un quotidien pénible et qui essaient de trouver une solution pour s’en sortir. Cela doit devenir une green attitude, comme on parle de green bonds, de green building ou de green projets".
Au registre agricole, la même publication rapporte que le niveau de production de safran sur lequel mise le Maroc à l’horizon 2020 est de 9 tonnes. Alors qu'il est aujourd’hui estimé à seulement 6 tonnes, ce niveau de production a néanmoins été rendu possible par l’élargissement de la surface plantée qui est passée de 600 hectares en 2009 à 1.650 hectares actuellement, souligne le journal.
Cité par le journal, Brahim Hafidi, président du Conseil régional Souss-Massa, affirme que «nous tablons sur une production de 9 tonnes à l’horizon 2020, comme c’est prévu par le contrat-programme conclu entre la Fédération interprofessionnelle et le gouvernement».
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