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Revendications anglophones et CAN dames au menu de la presse camerounaise

Cameroun - Societe
La poursuite de la fronde socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, consécutive à des revendications souvent violentes de syndicats d’enseignants et des avocats de culture anglo-saxonne, mais aussi la qualification du pays pour la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames constituaient l’essentiel du menu des journaux camerounais parus mercredi.
Après les violences de Bamenda la semaine dernière, c’est au tour de l’université d’Etat de Buea de connaître des remous souvent violents, se désole le quotidien à capitaux privés Mutations qui parle d’un «campus mort» depuis le début de la semaine alors que la police à investi les lieux pour éloigner les apprenants qui exigent notamment le paiement de la prime d’excellence et la fin de bien d’autres tracasseries académiques.

La situation est à ce point préoccupante dans les deux régions anglophones, ajoute la publication, que les Etats-Unis viennent d’inviter le gouvernement au respect des droits de l’homme et au respect des libertés fondamentales.

Aussi bien à Bamenda qu’à Buea, l’activité est plus ou moins profondément perturbée, tant dans les amphithéâtres et salles de classe qu’au sein des Cours et tribunaux de ces deux régions, décrit le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune : avocats, enseignants, élèves et étudiants observent un mouvement d’humeur ponctué dans certains cas de violences inexplicables, injustifiées.

«Corporatistes au départ, la plupart de ces revendications ont hélas pris une coloration politique, les initiateurs de la contestation de l’ordre républicain faisant parfois preuve d’une intransigeance, source de blocages persistants.»

Il ne se pose pas seulement un problème simple de langue, mais de la prise en compte du biculturalisme du Cameroun, renchérit l’hebdomadaire Repères qui estime, pour autant, que «l’appel à l’insurrection, à la sécession ou au fédéralisme, ne peuvent se justifier».

«L’on ne peut mettre l’unité nationale si chèrement acquise du Cameroun, à cause de ces questions qui peuvent facilement trouver une solution dans un cadre concerté. Surtout que l’unité nationale du Cameroun n’aura pas été un long fleuve tranquille ces 44 ans durant. Que Bamenda et Buea aujourd’hui nous servent de leçon pour entrevoir et préparer l’avenir.»

Et, comme pour s’éloigner aussitôt de ce sujet qui fâche, Repères salue la qualification, la veille, du pays organisateur et du Nigeria, détenteur du titre, pour «une finale de rêve» à la CAN dames, samedi prochain, une «chaude explication».

En triomphant respectivement du Ghana (1-0) et de l’Afrique du Sud (1-0) respectivement, le Cameroun et le Nigeria se voient déjà sur le toit de l’Afrique, le pays organisateur ayant à cœur de s’adjuger un premier sacre continental, analyse Mutations.

Pour Cameroon Tribune, qui rappelle par ailleurs qu’il s’agit d’«un remake de l’édition 2014». c’est «la finale idéale».

«Yes, you can !» s’exclame l’hebdomadaire The Spark : les «Lionnes indomptables» ont l’avantage de jouer à domicile, elles forment un groupe jeune et talentueux, à l’image de ce sport en plein développement chez les filles, qui en dix ans a quadruplé ses effectifs.