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Statut général de l’armée et insurrection populaire refont surface dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè ont largement commenté, ce vendredi, l’actualité relative à l’insurrection populaire, notamment la demande de mise en accusation de deux membres du parti présidentiel formulée par un mouvement de la société civile ainsi que la loi portant statut général des Forces armées nationales (FAN), adoptée la veille par l’Assemblée nationale.

«La dépolitisation de l’armée définitivement consacrée», barre à sa Une Le Quotidien qui relate que l’Assemblée nationale du Burkina Faso, sous la houlette de son président Salifou Diallo, a adopté deux projets de loi, hier jeudi, dont l’un porte sur le statut général des personnels de l’armée et l’autre sur les conditions d’avancement des personnels d’active des FAN.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya titre : «Forces armées nationales : Les personnels dotés d’un nouveau statut».

Pour sa part, le journal Notre Temps, revient sur le passage de grade de Lieutenant-colonel à celui de Général de division, du Premier ministre (PM) de la Transition, Yacouba Isaac Zida.

A ce propos, le confrère reprend en première page, la déclaration du président de l’AN, Salifou Diallo, qui a dit : «Il faut être dans l’armée mexicaine pour voir ça».

Le quotidien privé Le Pays évoque la conférence de presse animée mercredi dernier par le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP), en titrant: «Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014: Le MJP pour la mise en accusation de 2 membres du BNP (Bureau politique national) du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il précise que «le MJP demande la mise en accusation de Sakandé et de Sanon», avant de souligner que ce mouvement reproche au député Alassane Sakandé et à Djézouma Sanon d’avoir tenu des propos tendant à affirmer que leur parti a planifié l’insurrection populaire d’octobre 2014.

«L’audition de ces deux personnes peut permettre à la justice de comprendre comment l’insurrection a été organisée pour qu’il y ait autant de morts, de vols, de pillages et d’incendies», rapporte Aujourd’hui au Faso qui cite le coordinateur du MJP, Amadou Congo.