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Les malaises sociaux en couverture des journaux camerounais

Cameroun - Societe
Les journaux camerounais parus jeudi ont consacré de larges espaces à des faits sociaux qui fâchent.

Sous le titre «Les employés de Le Bus en grève», Le Messager revient sur la journée de protestation de ces dizaines de personnes dans la capitale, Yaoundé, pour revendiquer le paiement de 20 mois d’arriérés de salaire à la société de transport urbain, aujourd’hui en déliquescence.

Sauf que, relève Mutations, le mouvement d’humeur qui se voulait pacifique a été brutalement réprimé par la police : «Tous ceux qui ont essayé de résister ont été brutalisés, sans distinction de sexe ou d’âge, ainsi que l’indiquaient les ordres du délégué régional à la Sûreté nationale.»

Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, dans un dossier, se préoccupe des risques et périls du trafic d’alcool artisanal, au lendemain de la mort de 21 personnes ayant consommé un alambic réputé dangereux dans la localité de Mindourou (Est).

Les commerces de fortune prolifèrent, faisant des victimes, au nez et à la barbe des autorités publiques, constate la publication qui déplore que les différentes interdictions et rappels à l’ordre des autorités administratives, relativement au phénomène, ne sont plus qu’un lointain souvenir dans différentes «zones de production» que sont les villages reculés et les quartiers des grandes villes.

«La production et la consommation de cet alcool artisanal ont pourtant été longtemps combattues pendant des décennies par les pouvoirs publics. Elles demeurent même interdites dans bien des localités, suite à des arrêtés pris par des gouverneurs, préfets ou sous-préfets.

Seulement, de nombreuses populations continuent d’y diluer leurs revenus, carrière, santé et famille.»

Le bihebdomadaire La Météo, de son côté, se préoccupe de ce qu’il qualifie d’«épidémie de suicides chez les hommes en tenue» : de plus en plus, soldats et agents de police se donnent la mort au Cameroun.

En quelques années, le Cameroun a vécu plusieurs cas de plusieurs officiers supérieurs et hommes de rang s’étant donné la mort : suffisant, pour qu’une certaine opinion estime qu’il pourrait y avoir un malaise au sein de la troupe.

«Il est clair que, lorsque dans une catégorie professionnelle il y a tant de suicides en si peu de temps, on devrait interroger le management, les méthodes et les chefs de l’organisation.»

Pourtant, relativise The Spark., il n’y a pas que des morts volontaires au sein de la troupe, qui s’est manifestée par sa promptitude et son efficacité lors de la succession des tragiques accidents dont le pays est le théâtre ces derniers temps.

Une autre personnalité dont l’action est saluée par ce journal, c’est le président Paul Biya dont le regain de communication sur les réseaux sociaux connaît un impact considérable : les différentes pages du chef de l’Etat, aussi bien sur Facebook, sur Twitter que sur Youtube, sont régulièrement alimentées par des posts informant les citoyens de son activité officielle.