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Drame ferroviaire et économie en couverture des journaux camerounais

Cameroun - Societe
Les journaux camerounais parus mardi sont revenus sur les lendemains de l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre dernier en gare d’Eséka, mais également sur des questions à caractère économique.


Plutôt que de revenir sur l’inventaire macabre du déraillement, l’hebdomadaire La Cité relate les émouvantes retrouvailles entre un père et ses deux filles rescapées du train n°152, grâce aux réseaux sociaux.

«Mais que deviennent donc les blessés d’Eséka ?» s’interroge le quotidien à capitaux privés Mutations dont l’enquête laisse clairement croire que beaucoup d’accidentés, recueillis dans un état critique, ont fini par succomber alors que d’autres ont déjà regagné leurs domiciles.

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, est pourtant «satisfait de la manière dont les victimes du déraillement d’Eséka sont prises en charge dans les formations hospitalières», répond en écho Cameroon Tribune au lendemain d’une visite de ce membre du gouvernement dans les hôpitaux de la métropole économique, Douala.

Outre la prise en charge efficace des blessés par les professionnels de la santé, le membre du gouvernement a ainsi salué l’élan de générosité manifesté au profit des accidentés d’Eséka, qu’il s’agisse de particuliers ayant apporté des denrées alimentaires ou donné de leur sang dans les hôpitaux, ou de personnalités ayant offert des médicaments.

Pendant ce temps, rapporte Le Messager, ce sont les ministres des Transports et des Travaux publics, Edgard Alain Mebe Ngo’o et Emmanuel Nganou Djoumessi, qui ont été auditionnés la veille par la commission d’enquête décrétée par le chef de l’Etat.

Sur le front de l’économie, La Cité revient sur une sommation du gouvernement à l’endroit des opérateurs de télécommunications qu’il appelle à se conformer à la réglementation en vigueur.

Et d’expliquer que de nombreux opérateurs continuent d’être hors-la-loi, aux dires de la ministre des Postes et Télécommunications Minette Libom Li Likeng, qui a signé le 21 octobre 2016 un communiqué de presse exigeant leur mise en conformité avec la réglementation en vigueur, notamment sur la question de la compétence de l’autorité qui attribue les licences d’exploitation.

En réalité, souligne Le Quotidien de l’Economie (LQE), la tutelle indexe l’autorité de régulation, qui offre unilatéralement des titres provisoires et fausse la concurrence et l’équité dans le secteur des télécoms au Cameroun.

En cause, rappelle cette publication, l’entrée en scène récente du britannique Vodafone, bénéficiaire d’une simple autorisation d’exercer de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) pour le service LTE, «la goutte d’eau qui fait déborder le vase».

L’autorisation ainsi octroyée à Vodafone, explique LQE, fait l’objet d’une rude bataille au Cameroun entre les principaux opérateurs installés, qui accusent l’Etat de restreindre l’usage de la fibre optique pour la seule Cameroon Telecommunications (Camtel, entreprise publique), sans oublier que venir aujourd’hui dans le secteur des données constitue une menace pour Orange, MTN et Nexttel.