Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 9:32:06 AM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


CRISE AU CAR : Me Agboyibo et ses acolytes se battent pour cacher la vérité, Des accusations infondées contre le président national

Togo - Opinions
Les jours passent et les vils plans concoctés par Agboyibo et sa clique pour détruire le CAR afin d’assouvir leurs desseins obscures inavoués se révèlent au vu de tout le peuple togolais. Les acteurs de cinéma mis en scène à chaque épisode du feuilleton créé de toutes pièces par le « gourou » du parti rouge ont encore repris du service. Chose pas surprenante, puisqu’on les voyait venir au ridicule et à l’immoralité, comme ils l’ont toujours fait depuis le lancement de leur abject complot contre le président national, Me Paul Dodji Apévon, dont la tête est mise à prix sans raisons valables. Leur dernière trouvaille pour étaler leur sournoiserie et toute leur indélicatesse à la face du monde entier a été la fameuse date du 17 octobre 2016, au-delà laquelle, clament-ils, le CAR s’est trouvé dans un ‘’vide statutaire’’.

A considérer même que le CAR se soit vraiment trouvé dans vide statutaire après 17 octobre 2016, date ou devrait prendre fin le deuxième mandat de Me Apévon, s’il en a eu, qui doit être tenu responsable d’une telle situation? Mieux, si ce vide fait tomber les instances dirigeantes du parti, dont le bureau national, que dire des bureaux fédéraux qui sont mis en place par le comité directeur ? La manière et l’intelligence ont encore manqué dans ce nouveau coup de théâtre orchestré par le très controversé Agboyibo et ses zouaves qui aurait pu utiliser d’autres pions que ses suppôts de présidents des fédérations qui, comme par magie sont devenues 36 au lieu de43 que compte en tout le parti.

Le comble, droit dans ses turpitudes, son entourage finalement tari de militants capables de défendre ses flétrissures sur les médias, il fait appel, au mercenaire, défenseur des causes ignobles pour verser lui aussi à son tour, ses tares à la place publique. Togbui Sylvain Dagban, comme c’est justement de lui qu’il s’agit, est de moralité douteuse, sans scrupule et fait trainer la fonction sacrée de chef traditionnel dans la boue. Combien de fois soulé par sa cupidité hors pair n’a-t-il pas trempé dans des scandales ravalant son statut de juge traditionnel au rang de la bête brute ? C’est lui que Me Agboyibo envoie sur les médias pour raconter des âneries, tout en se réclamant chef traditionnel et en même temps vice-président d’un parti, alors que la loi sur la chefferie le lui interdise. Dans un pays normal, un tel insoumis, hors la loi, devrait être rappelé à l’ordre, d’abord par ses pairs, ensuite par la hiérarchie et même soumis à des sanctions de rigueur.

Les communicateurs de Me Agboyibo, à l’instar de Dagban, sillonnent les médias avec pour mission de tronquer la vérité. Sinon, pourquoi s’acharnent-ils à imputer la responsabilité de leur soi-disant vide statutaire au président national, qu’ils ont eux-mêmes empêché à coup de violence d’organiser les réunions du bureau directeur, le seul organe habileté à débattre de l’organisation du congrès ? Ont-ils oublié que c’est ce bureau, qui de façon consensuelle décide du congrès, et non pas par la prépondérance du président national ? Mieux, selon nos recoupements, depuis 2012, le président Apévon a plusieurs essayé d’amener le comité directeur à organiser le congrès. Mais Me Agboyibo a réussi grâce à des subterfuges à faire en sorte que le congrès ne se tienne pas, préparant en sourdine la carte qu’il déroule actuellement afin de reprendre les rênes du parti ? Tout ceci prouve à suffisance qu’il s’agit d’un complot cousu à fil blanc par l’insatiable président d’honneur et ses ouailles contre le président national pour parvenir à leurs fins personnelles lugubres.

 Les faits parlent pour Me Apévon
Pour comprendre la crise qui secoue le CAR, il est important de remonter le temps. En 2008, Me Agboyibo après dix sept (ans) passés à la tête du parti avait laissé la place à Me Apévon. Le monde entier avait salué cet acte. Mais, à l’analyse, il est facile de se rendre compte que le bélier noir avait passé la main malgré lui. A la faveur de la crise, nous savons que c’est le très respecté Me Hégbor qui avait forcé la main au président d’honneur. En réalité, Me Agboyibo n’a pas voulu laisser les mains libres à son successeur. C’est ce qui justifie la récriture des statuts pour créer des structures comme le conseil sénatorial qu’il préside et le présidium afin de maintenir sa main mise sur le parti au lendemain de son simulacre de « retrait. Sous la présidence de Me Apévon, l’orientation politique du CAR est décidée au présidium où siège Me Agboyibo, alors que l’orthodoxie voudrait que ce rôle soit confié avant tout au comité directeur. A travers ce schéma savamment ourdi par le président d’honneur, son emprise demeure forte dans les décisions stratégiques du parti et le président national n’a plus les coudées franches dans ses prérogatives. Me Apévon bien que frustré par cette manœuvre autocratique, dans le souci de préserver la cohésion au sien au sein du parti a supporté tous les caprices de Me Agboyibo.

L’animosité du « président fondateur », comme c’est le titre fallacieux dont il se prévaut désormais, s’étalera au grand jour quand il proposa qu’un congrès anticipé soit organisé en 2011. Ce qui est d’ailleurs une violation flagrante des textes du parti, puisque d’un, il n’est pas de sa compétence en tant que président d’honneur de prendre l’initiative d’un congrès. Selon des sources bien informées, ce désir du « bélier noir de Kouvé » d’organiser un congrès anticipé s’explique tout simplement par la haine qu’il éprouve vis-à-vis du président national, qu’il accuse de ne l’avoir pas soutenu lors de la présidentielle de 2010. Or, tout le monde sait y compris Me Agboyibo, qu’il s’agit d’une accusation infondée lorsque le président d’honneur accuse Me Apévon de ne l’avoir pas soutenu en 2010. En tout cas, les faits démentent Me Agboyibo. Le plan macabre ficelé par le bélier noir à travers ce congrès prématuré était de remplacer Me Apévon par le fourbe Kissi, afin d’avoir la latitude de mettre sous sa coupe réglée le parti. Les ténors ont dit non au complot avec véhémence et lui ont clairement fait savoir, qu’ils ne s’aligneront jamais derrière un si jeune, sans grande expérience politique et qui n’a d’ailleurs pas fini d’apprendre. Face à la détermination de la majorité des cadres, Agboyibo rebroussa. Les problèmes de Me Apévon à la tête du parti ont véritablement commencé dès cet instant.

Des injures, de l’irrespect, des critiques infondées, bref, tous les coups étaient bons pour le déstabiliser. Des militants acquis à la basse besogne ont été mis à contribution pour dérouler le plan de nuisance dans le seul but de l’ébranler. Dès lors, les hostilités à l’état latent étaient remarquables au sein du parti et l’atmosphère ne permettait pas l’organisation d’un congrès à la régulière en 2012. D’ailleurs, le parti malgré que croupissant sous le poids de ces incompréhensions, s’était donné d’autres priorités notamment : les législatives de 2013. Selon nos informations, en dépit de l’urgence de mieux s’organiser pour affronter le scrutin législatif de 2013, le président national ne s’était jamais opposé au débat concernant le congrès et c’est unanimement que les moyens et les énergies ont été mobilisés plutôt pour la préparation de l’élection en perspective.

La coalition Arc-en-ciel naîtra dans cet élan de permettre à l’opposition de ratisser large au cours des rendez-vous électoraux de 2013 et 2015. Droit dans ses bottes, c’est en ce moment que Me Agboyibo montra aux yeux de l’opinion l’immensité de sa cruauté. Surprenant et sadique que cela puisse paraitre, il formata des coups-bas contre son propre président, Me Apévon, afin qu’il ne soit jamais élu candidat de la coalition Naturellement qu’il avait horreur de son émergence et qu’il cherchait forcément à lui régler des comptes. La providence étant ce qu’elle est, le vote a plutôt tourné en faveur de l’ennemi à abattre à tout prix. Face à l’évidence de l’échec du premier plan, Agboyibo se rabat sur un plan B. Et c’est Me Tchassona Traoré, le président du MCD, un parti membre de la coalition, qu’il aura commis pour jouer le rôle de trouble-fête. Quelle ne fut la vigoureuse contestation qu’il a menée contre l’élection de Me Apévon comme candidat de la coalition ? Tchassona a entretenu ces manipulations à lui dictées par Agboyibo jusqu’à ce que la coalition ne soit totalement déstabilisée. Mais Me Apévon, soutenu par la majorité des cadres et militants, tenait toujours debout, serein sans se lasser, ni abdiquer pour céder la tête du parti sous l’action de l’énervement ou vouloir carrément rétorquer à tous ces coups qu’il recevait ici et là, et de surcroit dans son propre camp.

Au sortir de la présidentielle de 2015 pour laquelle le parti avait appelé au boycott, le président national, dans le souci de se conformer aux dispositions statutaires, a de nouveau lancé l’initiative du congrès. Et à en croire des sources concordantes, comme pour obliger les réticents à se plier, il a même avancé une somme de 500.000 F à l’hôtel Sarakawa où les assises étaient projetées pour se tenir. C’est de là, que le « gourou », extériorise enfin ses vraies intentions, jusque là voilées, en déclarant ouvertement son envie de reprendre la direction du parti. Les militants dans leur grande majorité se sont opposés, ce qui a de facto donné plus d’intensité à la crise avec la rigidité des positions de deux camps diamétralement opposés. Pour brouiller les pistes de ses réelles intentions, il formata des arguties comme quoi : Me Apévon a fini ses deux mandats, le parti manque de résultats, le désir de certains militants et cadres, en l’occurrence Dr James Amaglo de le voir revenir… Sur le dernier point, un démenti formel lui a été publiquement apporté par l’intéressé lui-même, sans qu’il le contrarie jusqu’à ce jour. Un montage odieux qui prouve que l’ancien premier ministre est vraiment prêt à tout pour arriver à ses fins.

Pour solutionner la mésentente, l’idée phare proposée par la majorité des membres du bureau directeur, dont Me Apévon à sa tête, était de soumettre sa volonté de reprendre la présidence du parti au verdict du congrès souverain. Mais de peur d’y être laminé, voyant qu’il est débouté par la majorité des militants, il fait arrêter les préparatifs par sa fameuse déclaration du 26 février 2016 appelant au règlement du différend avant toute idée de congrès. Me Agboyibo, pour lancer sa dernière cartouche, trouve la malveillante idée d’attiser la flamme de la crise artificielle, qu’il a imaginée et créée. Dans la droite ligne de ces magouilles perverses, il fait organiser en l’absence du président national, la réunion illégale des fédérations à l’hôtel la MUGET, où certains de ses commis ont même fait du faux en signant comme présidents fédéraux alors qu’ils ne le sont pas. Et comme pour parachever sa vilenie, lui et le résidu de fédérations qui lui reste, disent constater et déclarent à travers leur fameux communiqué rendu public le 18 octobre dernier, un vide statutaire dont ils s’en soulent comme un trophée de guerre de médias en médias.

Fidèle à sa fameuse phrase, qu’il a la carapace dure, il vient de démontrer encore une fois qu’il est un monstre dans la peau d’agneau et qu’il est décidé à rentrer dans l’histoire par la petite porte. A en croire nombre d’observateurs, le coup perpétré par lui et sa bande contre Me Apévon est nul et de nul effet, puisque ne se reposant sur aucune disposition légale. Comme l’ont déclaré ses « abrutis » de la fameuse coordination des fédérations, une structure bizarre qui sort de sa seule fertile imagination. D’ailleurs, à notre connaissance, le président Apévon, modeste et intègre de nature, n’a aucune envie de rempiler, sauf qu’il a réussi à dire non à l’injustice que le tristement célèbre « gourou » a voulu lui infliger à tout prix.

Eu égard à tout ce qui précède, il ressort que toutes les accusations farfelues formatées par Me Agboyibo contre Me Apévon pour le noyer, ne sont rien que du montage grotesque et des faussetés. Tous les faits montrent que le président national ne s’est jamais opposé la tenue du congrès comme le clament certains. Par ignorance ou mauvaise foi.

Loin de faire l’apologie d’un camp au détriment de l’autre, il nous a semblé important suite à nos minutieuses investigations de rétablir la vérité sur la crise au CAR.. Sur un autre registre, dire que le CAR sous Me Apévon n’a pas fait pas de résultats, est un alibi. D’abord, il nous souvient qu’aux législatives de 2007, avec Me Agboyibo comme président, le parti n’a eu aucun député à Lomé malgré les gros moyens déployés. Nous prenons l’exemple de la capitale, parce qu’ici, il s’agit d’une ville hautement cosmopolite où la politique ne se joue pas assez sur le régionalisme et les fibres ethniques. Les populations votent dans leur grande majorité par analyse et discernement. Mais en 2013, non seulement le nombre de députés du CAR a évolué mais aussi et surtout Me Apévon, président du parti et candidat à Lomé, est élu avec un score assez honorable.

Pour les adeptes de faux postulats qui soutiennent mordicus, que le président national a déjà bouclé deux mandats à la tête du parti, nous estimons qu’ils doivent faire un effort intellectuel supplémentaire afin de se démarquer du juridisme pour aller au concret. Dans une organisation normale, le mandat ne se décrète pas, et seul le congrès le confère à qui il veut ; ceci dans le strict respect des garde-fous qu’imposent les textes. Dans le cas précis, tant qu’il n’y a pas eu de congrès, on ne peut en aucun cas parler d’un deuxième mandat. Qu’on cesse de jouer au démocrate seulement quand ça nous arrange ! Pour nombre d’analystes, Me Agboyibo a vite ignoré son passé récent. Dieu seul sait le nombre de mandats qu’il a faits à la tête du parti de 1991 jusqu’en 2008. Ceux qui cherchent à trouver des poux sur une tête rasée doivent raison gardée analyser proprement les faits pour savoir prendre position.

En tout cas, les casseroles de Me Agboyibo sont déjà de trop. S’il souhaite en ajouter à travers le rôle indélicat qu’il joue dans la crise qu’il a savamment concoctée contre son propre parti, c’est à son entière responsabilité. Ce qui est sûr, avec la scission, le CAR sera désempli de toute sa substance et c’est malheureusement ce qu’il désire pour en diriger la coquille vide afin d’avoir les mains libres pour son habituel business politique. Dans tous les cas, le ridicule n’a jamais tué Agboyibo.