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Ghislaine Dupont et de Claude Verlon: la lumière se fait toujours attendre

Mali - Justice
Il y a trois ans, deux journalistes de la Radio France Internationale (RFI) étaient assassinés à Kidal après un enlèvement. Depuis, des deux enquêtes ouvertes aussi bien au Mali qu’en France, la lumière peine à être faite en vue de trouver les responsables.
L’assassinat de nos confrères de RFI, Ghislaine Dupont et de Claude Verlon est resté presque sans suite depuis trois ans déjà. Les enquêtes n’ont presque ou pas évolués, et au Mali, pays où ont été assassinés ces journalistes pourtant, "habitués des terrains dangereux ", la justice malienne s’est récemment désengagée de toute sa responsabilité. Qui est ou sont les auteurs de cette barbarie ? La question reste posée.

L’ouverture de deux enquêtes simultanément à Paris et à Bamako ainsi que le déclassement de documents confidentiels, au lendemain de leur assassinat, laissait croire à une volonté de rendre justice.
Dans un communiqué diffusé lundi dernier, les Sociétés des journalistes de plusieurs médias français ont réclamé la vérité sur la mort des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal.
"La justice malienne dégage toute sa responsabilité. On a appris que le juge malien chargé du dossier, Mahamadou Kassogué, ne s’est toujours pas déplacé sur les lieux de crime pour des raisons de sécurité. Ce qui veut dire qu’il n’a donc rencontré aucun témoin, et encore moins le principal suspect, Baye Ag Bakabo, que certains ont dit avoir aperçu à la frontière avec l’Algérie ", renseigne Maliweb.net

“La principale difficulté dans le dossier est l’impossibilité pour les enquêteurs de se rendre pour le moment dans la région de Kidal pour mener des investigations de terrain”, indique une source judiciaire malienne que cite l’AFP.

Aujourd’hui, 2 novembre 2016, trois ans après le double assassinat revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique, le flou persiste sur les circonstances de cet enlèvement puis de leur assassinat. L'association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, elle, dénonce un « silence d'Etat ".
La vérité, c’est ce que réclament les familles des victimes.