Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 11:45:41 AM Mercredi, 24 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


Dissémination de deux codes : Le Caucus des femmes parlementaires à Kara après Lomé

Togo - Politique
Après Lomé en fin de semaine dernière, la dissémination du code des personnes et de la famille et du nouveau code pénal révisé a atteint les populations de Kara, particulièrement les femmes de cette partie du nord du Togo ce mardi.
Le caucus des femmes parlementaires, initiateur de cette dissémination avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a abordé plusieurs aspects de ces deux (2) textes importants devant les femmes de la région de la Kara.

« Ce que nous visons, c’est de sensibiliser les femmes dans un premier temps de la Kara sur leurs droits. Nous adoptons des lois mais il faut que le grand public soit au courant de des lois, les femmes doivent savoir quels sont leurs droits et comment les revendiquer, les hommes également. En matière de succession par exemple, nombre de femmes ne savent pas comment cela se passe, lorsque leur conjoint décède, qui hérite ? Tels sont les thèmes abordés en présence des magistrats et officiers de police », a déclaré Meimounatou Ibrahima, président du Caucus des femmes parlementaires.

Les praticiens du droit n’ont pas manqué de parler spécifiquement de ces deux codes. Le code des personnes et de lav famille en vigueur depuis janvier 1980, a été présenté avant et après la première révision de 2012.

Selon Justine Azanledji-Ahadji, magistrate-consultante, avant la révision de 2012, pour que le code des personnes et de la famille soit appliqué, il faut que le défunt de son vivant, renonce à sa coutume. « S’il ne l’a pas fait, à son décès, le code des personnes ne s’appliquait pas automatiquement. La révision a eu lieu en 2012 et certaines dispositions ont été retouchées en 2014. A partir de 2012, la règle, c’est l’application du code de la famille et l’application de la coutume, l’exception.

Aujourd’hui, a-t-elle ajouté, le code condamne le lévirat et le sororat.

Selon les informations, le Caucus des femmes parlementaires compte toucher toutes les quarante (40) préfectures.

Bernadette A