La sorcellerie au village dans 'Le Tchighida du père Arthaud'
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Togo
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Societe
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Dans les contrées lointaines de chaque village en Afrique, le vieux phénomène de vieille sorcière qui décime les Hommes. Chaque mort suscite des investigations spirituelles et surtout traditionnelles, qui débouchent sur un auteur spirituel.
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Une histoire pareille que nous fait vivre Sékou Kadjangabalo dans un roman paru le week-end dernier aux éditions Awoudy : « Le Tchighida du père Arthaud ».
A Wassilaou, un village au Nord du Togo, la vieille Anaah, anéantit les populations par la sorcellerie… une série de morts inexpliquées à l’entendement des villageois.
De la nécessité d’exorciser la vieille, les devins désignés à cet effet finissent par rentrer en connivence avec Anaah la sorcière et le mal sévira de plus belle. Viendra alors le philosophe Abaladjidja, dévoué à en découdre avec la vieille sorcière.
Même foudroyée et enterrée, la vieille Anaah hantait le quotidien à Wassilaou, où ses cris et paroles incantatoires sont des menaces de morts sur les villageois.
Il ressortira que la sorcière de son vivant aurait scellé un pacte avec la mort. Le pacte serait matérialisé dans un « Tchighida » (perles que portent les femmes à la hanche). Le gri-gri en question, en la possession du père Arthaud, un missionnaire français dans le village, sera retrouvé et détruit par Abaladjida pour un retour à la vie à Wassalaou.
L’auteur, proviseur au Lycée d’Addidogomé II, en est à sa deuxième œuvre, pour le bonheur et la richesse du patrimoine littéraire togolais. En 2013, Sékou kadjangabalo a écrit « la Folie de Salomé ».
A.L
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