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L’église catholique souhaite l’organisation d’un 'autre dialogue'

Congo RDC - Politique
Son avis était toujours très attendu sur les sujets politiques dans le pays. L’église catholique vient de se prononcer sur l’accord signé mardi dernier entre le pouvoir de Kinshasa et une frange de l’opposition. Pour les prélats, celui-ci fera plus de mal que de bien à la RDC et il urge d’en organiser un nouveau plus inclusif et plus explicite sur le sort de Joseph Kabila.
La Conférence des Evêques du Congo s’est à nouveau exprimée sur la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo. Pour la Cenco, l’absence du Rassemblement de l’opposition réunie derrière Etienne Tshisekedi des assises qui ont conduit à l’accord signé mardi dernier, porte les germes de violences futures dans le pays. Les nombreux points de discorde entre la majorité présidentielle et l’opposition radicale d’une part et ceux entre cette dernière et l’opposition dite modérée, conduiront inévitablement à des troubles, selon l’église catholique.

Aussi comme déjà lorsqu’ils claquaient la porte du dialogue organisé sous l’égide l’UA, les Evêques du Congo ont souhaité qu’un nouveau dialogue soit organisé. Le Rassemblement de l’opposition doit forcément y prendre part sinon, ces assises n’auront aucun sens. L’un des points cruciaux de l’accord qui doit en découler doit porter sur Joseph Kabila, précisent les prélats. Il doit explicitement indiqué que le président sortant ne doit pas se présenter pour un 3ème mandat.

S’agissant du report des élections en avril 2018, la Cenco estime ce délai trop long et préconise plutôt la mise en place d’une transition qui n’excèdera pas 2017.

Reste à savoir si ces recommandations seront prises en compte par les autorités congolaises dont le seul but à en croire Etienne Tshisekedi et ses partisans, est de maintenir au pouvoir Joseph Kabila.