Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 10:48:55 PM Jeudi, 28 Mars 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 


La politique et l'économie en couverture des journaux camerounais

Cameroun - Societe
La controverse autour d’un mémorandum vengeur, signé d’élites du département du Mfoundi qui abrite la capitale, Yaoundé, Yaoundé, mais également des sujets à caractère politique ont meublé les colonnes des journaux camerounais parus mercredi.

Face au tollé suscité par ces écrits signés d’un patriarche local, Emile Onambélé Zibi, plusieurs dignitaires du régime, signale le quotidien privés Mutations, se sont réunions la veille pour affirmer que «le département du Mfoundi est cosmopolite et ne saurait prêter le flanc à la haine et à la xénophobie».

Reste que, selon le journal, les griefs contenus dans le document signé par cet homme au nom des patriarches de la zone sont partagés par certains en dépit de la peine de un an de prison ferme symboliquement infligée par ses pairs au contestataire.

«Le Mfoundi dit non à "son mémorandum"», renchérit le journal gouvernemental Cameroon Tribune qui se veut encore plus précis : «Les 44 grandes familles du département se sont réunies mardi pour redire leur attachement aux valeurs d’unité et d’hospitalité.»

Le compte rendu de la réunion lève la confusion, refuse le discrédit sur les communautés autochtones qui réaffirment leur adhésion aux idéaux de paix, de patriotisme et de cohésion sociale et renouvellent leur engagement derrière le président de la République et le projet de société qu’il défend.

Les fils et filles du Mfoundi condamnent aussi «les manœuvres d’exclusion et de division susceptibles de remettre en cause la volonté de vivre ensemble qui les caractérisent».

Loin des batailles sociopolitiques, et selon l’hebdomadaire Repères, la controverse s’est aussi installée autour du taux de croissance du pays à la lumière des dernières projection du Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit un taux de croissance de 4.8% en 2016 et 4.2% en 2017, des taux inférieurs à ceux retenus par les autorités pour l’année en cours (5.8%) et prescrits dans la circulaire présidentielle de préparation du budget 2017, qui table sur une croissance de 6%.

Il est possible, à en croire Le Jour, que le sous-secteur minier, qui vient de recevoir plus de 8 milliards FCFA pour son développement, soit l’un des domaines où le pays pourrait sauver la mise.

Le nouveau programme destiné au développement des minéraux durables, étaye Mutations, a en effet reçu une enveloppe de 8,4 milliards FCFA du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), de la Commission européenne et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) destinés au renforcement des capacités, à l’amélioration du profil et à la gestion de cette filière.

C’est dans ce contexte contrasté que vient d’intervenir un classement qui, selon Le Quotidien de l’Economie, démontre la régression des banques camerounaises sur le continent et qui ne figurent plus dans le «Top 10 » des performances.

Le seul progrès dans ce classement, souligne Cameroon Tribune, est réalisé par Ecobank Cameroun qui, bien que classé 195ème sur les 200 premières banques africaines, a gagné 4 places par rapport à son rang en 2015.

Outre la dévaluation des devises, dans la sous-région Afrique centrale, le coup de froid observé, selon cette publication, trouve aussi son fondement dans plusieurs autres facteurs à l’instar du recul de la croissance, causé par la chute des cours du pétrole et des minerais.