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La société civile exige le retrait de la Minusca à travers une pétition

République Centrafricaine - Societe
A l’initiative du Groupe de Travail de la Société Civile en République Centrafricaine, une pétition demandant le départ de la Minusca, a été lancée. Le groupe déplore l’inaction de la mission face aux violences et attaques que connaissent les populations.
Face à la "passivité et l’inefficacité " de la Mission Onusienne en Centrafrique suite aux violences et attaques des sites des déplacés, une pétition a été mise en circulation. L’objectif vise le "retrait de la Minusca de Centrafrique ". Au lancement de cette pétition hier mercredi 19 octobre, plusieurs étaient les Centrafricains à se rendre au carrefour des Martyrs pour s’enquérir du contenu de cette pétition.

"Notre motivation pour cette pétition c’est de voir la Centrafrique retrouver sa sérénité. Plusieurs violations ont été perpétrées par des groupes armés en présence de la Minusca, sans aucune répression de ces derniers ", a indiqué Kennédie Arkate Rédjiouaka, membre de la société civile Centrafricaine.

Cette pétition se veut la concrétisation du ras-le-bol des populations face au mutisme ou à la démission de la Minusca, dans les cas de violences devenus presque quotidiens dans le pays.
" Nous avons constaté qu’une connivence s’effectue avec les ex-Séléka. Nous suggérons le retrait pure et simple de la Minusca de Centrafrique et la levée de l’embargo sur les armes en vue de réarmer nos forces nationales ", a-t-il ajouté.

Prévu pour durer 6 jours, " une ville morte sera observée après les six jours de pétition, c’est-à-dire lundi 24 octobre", annonce les organisateurs.

L’idée semble recevoir d’adhésion de plus d’un. " Il y a une complicité entre les forces onusiennes et les ex-Séléka. Je m’aligne pour le départ de la Minusca. Ils sont là pour des affaires plutôt que secourir les centrafricains en situation difficile et sans son armée. C’est vraiment une non-assistance à une personne en danger ", révèle les propos d’un jeune relaté par le RJDH.

Il faut noter que la pétition lancée par le Groupe de Travail de la Société Civile, a reçu le soutien d’autres organes de la société civile.