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L'actualité politique à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce jeudi ont focalisé leurs commentaires notamment sur le champ politique marocain et les implications des législatives du 7 octobre 2016.


+Bayane Al Yaoum+, qui aborde le paysage politique marocain, souligne que la classe politique marocaine doit trouver des solutions aux problèmes et préoccupations des Marocains qui, lassés de propos inconsidérés tenus par ci par là, veulent « ouvrir une fenêtre d’optimisme » et embrasser l’avenir avec espérance.

Il souligne l’importance majeure de renforcer les conditions du pluralisme politique et de consacrer une vie politique dont le socle serait des partis crédibles, sérieux et indépendants.

+Al Mounaataf+ explique que les expressions politiques du pluralisme sont sujettes au changement, vu les mutations de la société, mais le pluralisme dans la société marocaine avec la diversité des tendances de ses composantes est une donnée stable et constante que les résultats des législatives du 7 octobre 2016 ne peuvent modifier.

Il affirme que le Maroc a, depuis son indépendance, adopté, par une décision politique historique, le pluralisme et rejeté le parti unique, et qu'aucune décision politique ne pourrait abolir ce choix.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que les candidats de l’USFP aux législatives du 7 octobre dernier ont adressé des messages de remerciement aux électeurs et tenu des réunions avec les commissions de soutien qui, dans des rencontres d’information et des meetings lors de la campagne électorale, avaient expliqué le programme et le projet de société du parti.

Pour le journal, la campagne électorale a constitué une occasion pour affirmer que les principes, valeurs et approches sur lesquels a été fondé le parti de la Rose étaient les mêmes dans le fond, et que l’interaction avec le public a permis de les consolider et les enrichir.

+L’Économiste+ s’intéresse à la situation du secteur de l'enseignement au Maroc. Le journal estime que le "délabrement" de l'enseignement a "englouti les compétences et engourdi les instincts de survie et de mobilisation".

Selon lui, bien que "les murs des établissements scolaires tombent en ruine, que les élèves se retrouvent à 70 dans des classes et qu'ils manquent d'enseignants", ces faits n'arrivent pas à empêcher un long glissement vers "un électroencéphalogramme plat".

La publication estime que dans un système "où rien ne fonctionne comme prévu", il ne faut pas dès lors s'étonner que l'on arrive même plus à sauver l'essentiel, à savoir planifier et préparer une rentrée scolaire.