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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce vendredi focalisent leurs commentaires notamment sur l'ouverture de la session d’octobre de la première année de la dixième législature, la crédibilité de l’action partisane, et les législatives du 7 octobre.

+Bayane Al Yaoum+, qui aborde l'ouverture, vendredi, de la session d’octobre de la première année de la dixième législature, fait savoir que si les législatives du 7 octobre se sont tenues en temps opportun et que la démocratie a été respectée par la nomination du chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections, l’ouverture de la session d’octobre de la première année législative de la dixième législature va également avoir lieu conformément aux dispositions de la Constitution, soit le deuxième vendredi d’octobre.

Les observateurs de toute la classe politique attendent les orientations royales que comportera le discours du Roi Mohammed VI, notant que ces orientations vont montrer les défis de cette période et l’agenda de la prochaine étape.

+Al Mounaataf+ s’intéresse à la crédibilité de l’action partisane. La publication affirme que la vie politique nationale souffre d’"un manque de crédibilité" dans l’action partisane, ce qui entraîne une abstention électorale d’un grand nombre d’électeurs et affecte la consolidation de l’acte de vote, seul mécanisme démocratique pour mandater des candidats au centre de la décision politique.

Il estime que la première condition pour rendre crédible l’action partisane consiste à conformer la pratique au discours. Mais, les pratiques adoptées par les partis politiques ne correspondent pas aux discours qu’ils prônent. De tels comportements entachent la crédibilité de l’action partisane, regrette-t-il.

Certains partis se réclamant en permanence de gauche ne trouvent pas de gêne à basculer vers la droite au moment des alliances, alors que d’autres offrent des promesses aux électeurs avant les élections, mais appliquent le contraire une fois ils accèdent aux centres de décision, déplore-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ aborde le scrutin du 7 octobre dernier. Le quotidien indique que la publication des détails de ce scrutin fournit des données intéressantes, "d'autant plus intéressantes qu'elles tordent le cou à des idées reçues", estimant qu'"on ne peut plus dire que ce sont toujours les mêmes qui sont élus".

Quand près des deux tiers sont de nouveaux arrivants au Parlement, le souci n'est pas le renouvellement des élus. Le souci réside dans la transmission des savoir-faire: seulement un sur trois sait comment faire fonctionner la machine à établir des choix politiques qu'est le Parlement, relève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le poste du président de la Chambre des représentants attire aujourd’hui les convoitises. Si la convocation des parlementaires pour la cérémonie d’ouverture du Parlement ce vendredi porte la signature du président sortant, l’identité du prochain président de la première Chambre occupe déjà les esprits.

Pour le journal, deux forces politiques se positionnent déjà pour s’emparer de la présidence de la Chambre des représentants. Victorieux lors des dernières législatives du 7 octobre, le Parti de la justice et du développement pense sérieusement à occuper pour la première fois de son histoire la présidence.