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Pour une transhumance apaisée en 2017, le Togo ne peut accueillir que 50.000 têtes de bêtes

Togo - Societe
A la troisième rencontre régionale sur la transhumance ce mercredi à Lomé, un cadre de concertation de haut niveau entre six (6) pays de départ et d’accueil des transhumants, le ministre togolais de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le colonel Ouro-Koura Agadazi a communiqué aux pays de provenance des éleveurs transhumants, la capacité limite d’accueil du Togo au cours de la prochaine campagne de transhumance.
Au cours de la campagne 2017 qui démarre le 30 janvier 2017, a déclaré le ministre, le Togo peut accueillir qu’un effectif maximum de 50.000 têtes de bœufs sur le territoire. Cette mesure, selon le ministre, a été prise en tenant compte du potentiel végétal du Togo.

A cette rencontre, le programme régional d’investissement en faveur de l’élevage et du pastoralisme dans les pays côtiers, un programme qui a pris corps à partir d’un processus de formulation depuis novembre 2015 et qui vise une transhumance apaisée à travers un certain nombre de réalisations, sera également adopté.

« La finalité, c’est d’amener chaque pays côtier à élaborer un programme national qui répond à ses préoccupations pour que l’élevage transhumant ne soit plus un problème conflictuel. C’est l’ensemble d’investissements de chaque pays en fonction de ses besoins spécifiques pour faciliter une transhumance transfrontalière puisse », a indiqué Boureima Dodo, expert.

Pour une transhumance apaisée à partir de 2017, le Togo sollicite la construction de deux (2) abattoirs de référence, le renforcement de capacités du système de diagnostic par la construction d’un laboratoire de diagnostic pour les maladies prioritaires. L’aménagement des infrastructures d’accueil qui sont les couloirs d’accueil, les points d’eau les terrains d’accueil n’est pas en reste.

La transhumance ou mobilité pastorale transfrontalière, composante stratégique de production animale et de commercialisation du bétail, est également source de conflits entre peuhls nomades et autochtones. Au cours de la dernière campagne, les conflits ont conduit à la mort
de cinq (5) personnes. Des récoltes ont également été endommagées et plusieurs bêtes tuées.

Bernadette A.